Suite aux accusations portées par  la famille de Omar Mouhib,membre d’Al Adl Wal Ihssane, détenu à la prison de Fès affirmant avoir été   violenté et torturé   le 2 juillet courant par le directeur de cette institution et de certains de ses fonctionnaires  dans un communiqué publié le  même jour et dans lequel la famille  affirme après avoir porté plaine que leur fils a été mis à poil par les responsables de Bourkaiz et frappé sur la tête au point d’être tombé dans le coma pendant quatre heures, le ministre de la Justice et des libertés a déclaré au quotidien Akhbar Al Youm dans son édition de ce lundi qu’il n’était pas au courant de cette affaire  et qu’il va vérifier l’existence ou non d’une plainte pour torture et demandera en conséquence compte l’ouverture  aujourd’hui même d’une enquête sur  les accusations portées également par Al Adl Wal Ihssane contre la délégation générale de l’administration  pénitentiaire  d’avoir torturé Omar Mouhib.  En réponse à l’épouse de Mouhib,Khadija Saief Eddine, avocate à Fès demandant la participation de la société civile dans l’enquête, Ramid  a précisé que depuis qu’il a demandé aux associations de la société civile de lui fournir une liste de médecins les représentant pour prendre part aux enquêtes relatives à la torture, il n’a reçu aucun nom jusqu’ aujourd’hui.

Sur cette même affaire, le quotidien Sahifet Ennasss rapporte dans son édition de ce lundi en première page que la délégation générale de l’administration pénitentiaire a  ouvert une enquête de son côté et dépêché samedi 5 juillet à la prison de Bourkaiz une commission composée d’un médecin et de l’inspecteur de l’administration pénitencière.

Affaire à suivre