Industrie

Importation : les transitaires se plaignent des bureaux de contrôle

A peine quelque mois après avoir pris les commandes du contrôle des importations de produits industriels à destination du Maroc, les bureaux de contrôle sont déjà sur la sellette. Les transitaires se plaignent, en effet, déjà de certains dysfonctionnements.

Entre les transitaires et les bureaux de contrôle, le courant semble ne plus passer correctement. Les transitaires se plaignent en effet de quelques maux vis-à-vis des bureaux de contrôle retenus par le ministère de l’Industrie suite à la refonte du système de contrôle des produits industriels importés. Ils ont d’ailleurs récemment envoyé une lettre de réclamation à la Direction générale du Commerce. Dans cette lettre, l’Association des transitaires agrées en douane au Maroc (ATADM) évoque principalement un certain nombre de difficultés et blocages dont notamment le retard dans le traitement des dossiers (parfois 3 à 4 jours) engendrant des frais supplémentaires pour le client, le manque d’information sur les suites données au dossier (admis conforme ou visite physique).

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« Les organismes de contrôle sont parfois injoignables et les importateurs ne comprennent pas pourquoi chaque bureau de contrôle demande des prélèvements pour analyse à part et n’acceptent pas les résultats d’analyse effectués pour le compte d’un autre bureau de contrôle pour la même marchandise », poursuit l’association. Selon la profession, lors de certaines vérifications physiques, les agents visiteurs des organismes de contrôle ne valident pas à leur niveau le résultat de la visite effectuée et le transitaire doit lui-même saisir par téléphone le bureau de contrôle pour valider sur PortNet l’opération.

« Les dossiers sont cotés à des organismes n’ayant pas délivré les COC, ce qui alourdit le processus dans la mesure où l’organisme chargé du dossier soumet le COC à son confrère l’ayant émis pour authentification, on perd inutilement beaucoup de temps, il est recommandé que les organismes ayant délivré le COC soient chargés du contrôle au Maroc », précise aussi l’association, ajoutant que souvent les dossiers ne sont validés par les bureaux qu’après paiement des factures correspondantes.

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L’ATADM souligne que compte tenu des difficultés rencontrées pour le paiement de ces frais, certains transitaires proposent qu’il y ait une option pour que ces frais soient payés directement par les importateurs qui disposent tous d’un compte PortNet. « Vu ce qui précède, nous proposons une réunion en visioconférence avec l’ensemble des intervenants et les responsables des trois bureaux de contrôle, ainsi que le Délégué Régional du Commerce afin d’exposer et trouver des solutions adéquates et urgentes à ces problèmes », conclut l’association.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
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