Tribune et Débats

Défense des intérêts suprêmes du pays: une question prioritaire pour le Gouvernement et la Nation. [Par Mehdi Hijaouy]

Déroulement des élections dans d’excellentes conditions, Constitution d’une forte Coalition, Formation d’un Gouvernement dans les délais impartis, Ouverture de la session parlementaire, Tenue d’un Conseil de gouvernement et Approbation par la Chambre des représentants, à la majorité absolue, du programme gouvernemental.

Tout semble se passer à merveille à ce jour, avec de nouvelles compétences, pour la plupart, bardées de hauts diplômes, à qui ont été confiés des départements ministériels. Tout cela ne peut être que réconfortant et porteur de bonnes nouvelles, pour maintenir le positionnement d’un Maroc fort, voire même de l’améliorer positivement vers un rang encore plus intéressant, surtout à une ère où le monde est en pleine ébullition.

Et fort probablement, les résultats que ce Gouvernement atteindra, à court et moyen termes, seront, sans aucun doute, fort satisfaisants, surtout que le citoyen est placé au cœur du développement et des cinq principes fondamentaux du programme du Gouvernement Akhannouch. Chose, totalement, rassurante car la promotion du capital humain et immatériel est d’une importance décisive dans toutes politiques étatiques réussies, permettant ainsi d’atteindre d’incroyables progrès sur tous les plans, notamment, économique et social.

Lire aussi | Intelligence sécuritaire. La stratégie marocaine assomme l’Algérie : la nébuleuse Junte militaire algérienne, entre Polisario-risme et Noi-risme [Par Mehdi Hijaouy]

D’autant plus que les orientations sages et éclairées de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu le Glorifie, facilitent amplement la tâche à ce Gouvernement pour appliquer, soigneusement, son programme, sur la base d’un éminent Rapport sur le nouveau modèle de développement que l’Auguste Souverain, « dans le cadre d’une vision à portée stratégique, globale et intégrée », avait commandité et dont le chef d’orchestre a même été choisi pour leur servir d’éclaireur, dans des domaines hautement stratégiques que sont l’Education nationale, le Préscolaire et les Sports.

Le Conseiller Royal, Fouad Ali El Himma, un architecte sécuritaire d’excellence

Grâce à sa vision clairvoyante, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, à l’exemple de ses aïeux, les glorieux Sultans de la Dynastie Alaouite, s’entoure d’ingénieux Conseillers, dont Monsieur Fouad Ali El Himma qui a gagné une indéniable expertise en matière sécuritaire.

Secrétaire d’Etat à l’Intérieur du 9 novembre 1999 au 6 aout 2002, Ministre délégué à l’Intérieur du 7 novembre 2002 au 7 août 2007 et Conseiller du Souverain depuis le 7 décembre 2011 à date (près d’une décennie), cet éminent stratège hors pair, reconnu pour sa grande discrétion et son colossal travail dans l’ombre, traite les dossiers épineux les plus sensibles tels que l’Intelligence Sécuritaire, la lutte contre l’extrémisme religieux ou encore la question de la marocanité du Sahara.

Le Gouvernement appelé à s’inscrire dans une réelle culture d’Intelligence Sécuritaire

Le Renseignement ou Intelligence, dans ses racines gréco-latines, appelle à une lecture hybride et d’échanges entre plusieurs sources d’information, incitant une agilité et une anticipation hors du commun. Comme disait Jean Piaget : « l’intelligence, ça n’est pas ce que l’on sait mais ce que l’on fait quand on ne sait pas ». Cette qualité semble s’appliquer, indubitablement et dans une large mesure, à la majorité des différents membres du Gouvernement Akhannouch, ne serait-ce qu’au regard de l’exemplarité de leurs parcours professionnels et/ou de leurs formations supérieures d’excellence.

Mais encore, est-il que pour s’inscrire dans une telle dynamique, un fin accompagnement des Services de sécurité, particulièrement de Renseignement, s’avère incontournable. En effet, ces hommes de l’ombre, dans le cadre d’une approche d’Intelligence Sécuritaire, permettront d’éclairer les décideurs, en leur fournissant de précieuses informations, en vue de répondre à un besoin de savoir crucial et utile à la décision, dans un contexte régional et universel, souvent ténébreux.

Effectuer de la veille pour surveiller la réputation du pays

Le Gouvernement est certainement conscient de l’importance d’effectuer une veille 24H/24, sur les plans national et international, dans différents domaines, pour intégrer toutes nouvelles évolutions géostratégiques mais surtout pour défendre l’image du Monarque et du pays et partant, les intérêts suprêmes de la Nation, particulièrement, au niveau de la toile numérique.

Lire aussi | Intelligence sécuritaire. Désamorçage des guerres militaires et amorçage des batailles technologiques [Par Mehdi Hijaouy]

A l’exemple du gouvernement français qui a investi près de 3 millions d’euros pour surveiller sa réputation, en avril 2021 et qui a finalement créé une Agence nationale de lutte contre les manipulations de l’information, une Structure rattachée au Secrétariat général de la défense et de la sécurité, laquelle est opérationnelle depuis le mois de septembre de la présente année, dont le principal objectif consiste à identifier les tentatives d’ingérences numériques venues, principalement, de l’étranger.

Chose qui devient une action incontournable pour toute puissance, particulièrement pour un pays comme le nôtre qui est d’ailleurs doté d’un nombre important de ressources immatérielles, expertes dans différentes ingénieries et intelligences : stratégiques, informatiques, sécuritaires, informationnelles, économiques, financières ou encore de lobbying, d’influence et de contre-influence. Une fois mise sur pied, une telle Agence pourrait même défendre, au-delà des intérêts nationaux, ceux de son continent.

Par Mehdi Hijaouy, expert en Securité, Sûreté, Renseignement et Intelligences économique et stratégique. Fondateur du Washington Strategic Intelligence Center, Mehdi Hijaouy est titulaire d’un Executive MBA en « Stratégie d’Influence, Négociation et Guerre Psychologique » – École de Guerre Économique (EGE), Paris et d’un Executive MBA en « Management des Risques, Sûreté Internationale et Cybersécurité » – EGE, Paris.

 
Article précédent

Mohmed Fikrat quitte le groupe Cosumar

Article suivant

Le Projet de Loi de Finances 2022 au menu du Conseil du Gouvernement de ce Samedi