Transport

La BEI apporte 50 millions d’euros au tramway Rabat-Salé

La Banque Européenne d’Investissement (BEI) de nouveau au chevet du tramway Rabat – Salé. En effet, après avoir été parmi les principaux bailleurs de fonds des deux premières lignes inaugurées en mai 2011, la banque multilatérale basée au Luxembourg s’apprête à accorder à la Société du Tramway de Rabat – Salé (STRS), un nouveau prêt de 50 millions d’euros (plus de 550 millions de DH) pour financer l’extension en cours de ce transport en commun qui dessert les deux villes jumelles Rabat et Salé. L’extension touche à la deuxième ligne qui sera allongée de 7 kilomètres et 13 stations au total dont 2,4 kilomètres et 4 stations dans la ville de Rabat et de 4,6 kilomètres et 9 stations dans la ville de Salé.

Ce concours viendra porter le taux de financement du projet à près de 95%, sachant que sur le budget total de 1,4 milliard de DH, le maître d’ouvrage public a déjà sécurisé une enveloppe de 772 millions de DH entre apports des actionnaires à hauteur de 280 millions de DH (100 millions de DH pour l’Agence pour l’aménagement de la vallée du Bouregreg et 180 millions de DH venant des deux communes urbaines des deux rives du Bouregreg) et contribution du Fonds d’accompagnement des réformes du transport routier urbain et interurbain pour 592 millions de DH.

Il est à signaler que ce projet d’extension devait entrer en vigueur en 2014, mais il achoppait toujours sur l’écueil du financement, principalement celui de l’apport du groupement des communes. Aujourd’hui avec un financement sécurisé et un marché de travaux de génie civil déjà finalisé et adjugé, en l’occurrence au français Colas, la voie est balisée pour une livraison prévue en 2019. Rappelons que le réseau actuel s’étend sur 20 km et transporte 120.000 voyageurs par jour, soit un total de plus de 135 millions de voyageurs depuis sa mise en service.

Côté Banque Européenne d’Investissement, le financement de ce projet s’inscrit dans le cadre de la nouvelle initiative « Résilience économique », visant à moderniser les infrastructures économiques et sociales des pays voisins du sud en stimulant la croissance durable et la création d’emplois.

 
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