La banque européenne suit avec intérêt ce dossier qui alimente maintes polémiques dans l’opinion nationale depuis un certain temps. «Nous sommes intéressés par des secteurs comme la santé, où il faut qu’on trouve des approches qui correspondent à notre mandat. En Turquie par exemple, nous avons un modèle qui fonctionne bien avec le modèle de santé turc, mais chaque modèle de santé est différent d’un pays à l’autre », souligne Laurent Chabrier, directeur Maroc de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement. « Nous suivons avec intérêt le dossier sur la libéralisation du capital des cliniques privées. Compte tenu de son évolution, la BERD se positionnera ensuite, en lien avec toutes les règles eu égard des patients, c’est-à-dire, la façon dont eux-mêmes sont ou pas remboursés par la CNSS ou une assurance privée. Et là, nous allons énormément nous appuyer sur ce qu’on est en train de faire en Turquie », ajoute-t-il.