Hôtellerie

La chaîne hôtelière Farah en vente

Près de trois décennies après s’être lancé dans le secteur touristique, Al Ajial Holding (ex-Consortium Maroco Koweitien du Développement) décide de mettre en vente l’intégralité de ses unités hôtelières.

En effet, ce groupe diversifié contrôlé par le fonds souverain Kuwait Investment Authority et qui compte l’État marocain dans son tour de table a récemment mandaté la banque d’affaires Capital Gestion Groupe pour l’accompagner dans le processus de vente des sept établissements hôteliers sous enseigne Farah et qui sont répartis entre Casablanca, Rabat, Marrakech, Safi, Khouribga et Tanger (cette ville en compte deux). Les raisons de ce désengagement soudain ne sont pas encore connues pour l’instant mais il semblerait que la rupture, en janvier 2017, entre Farah Maghreb (le bras armé d’Al Ajial Holding dans l’immobilier et le développement touristique) et le gestionnaire néerlandais Golden Tulip qui assurait la gestion de la chaîne depuis 2006, ait précipité une telle décision. Une rupture qui a amené le maître des lieux à entamer une réflexion stratégique sur le sort de son activité hôtelière dont la rentabilité peine à décoller malgré les différents programmes de rénovation et d’investissement qui ont englouti plus d’un milliard de dirhams depuis 2000.

Il faut dire que dans un marché où le taux de remplissage des chambres demeure peu satisfaisant (inférieur à 50% en moyenne), Al Ajial Holding n’est pas le seul opérateur hôtelier au Maroc qui cherche aujourd’hui à se départir de tout ou une partie de ses unités à l’instar du premier de la classe parmi eux, à savoir Risma qui est adossée au groupe français AccorHotels et qui opère sous différentes enseignes plus de trente hôtels au Maroc.

Rappelons que Farah Maghreb avait déjà vendu son hôtel situé à Kénitra en fin 2003, lequel n’arrivait pas à sortir du rouge. Quant à sa maison mère dont le capital dépasse la barre des onze milliards de DH, elle est présente dans les télécoms (à travers inwi), l’immobilier, l’énergie et le développement touristique.

 
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