Entrepreneuriat

La Confédération des Juniors-Entreprises revendique un statut juridique et fiscal clair

La Confédération des Juniors-Entreprises Marocaines prend les devants. La corporation regroupant les Junior-Entreprises auprès des institutions et administrations au Maroc revendique l’instauration d’un statut juridique et fiscal pour ses membres et s’apprête, dans ce sens, à déposer une proposition de loi.

« Il s’agit d’un texte conforme aux exigences et aux lois en vigueur portant sur le droit des affaires et le droit fiscal, ainsi qu’aux conventions nationales. Sa principale finalité est d’établir une structuration organisationnelle du mouvement », explique, d’emblée, la Confédération des Juniors-Entreprises Marocaines. On apprend notamment, que ce texte est basé sur le principe de professionnalisation des Juniors-Entreprises et que l’idée derrière cette initiative est de  permettre à toutes les parties prenantes de collaborer dans un climat très favorable. « Etant donné que la vocation principale des Juniors-Entreprises est pédagogique, la CJEM veille à ce que les étudiants puissent s’initier en bonne et due forme à leur insertion professionnelle dans les différents domaines couverts par le mouvement », poursuit la CJEM. 

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Dans les détails, ce texte est axé sur deux principaux points. En premier lieu, il est question de la mise en place d’un statut juridique dénommé « Junior-Entreprise » pour toutes les organisations concernées, en vue de remplacer les statuts adoptés précédemment par les différentes Juniors-Entreprises de type Association à but non lucratif, Auto-entrepreneur.

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Selon la CJEM, cet acte d’unification contribuera à la promotion du mouvement vis-à-vis des professionnels et à fortifier les relations qu’entretiennent les Juniors-Entreprises avec leurs clients. Sur le second point qui porte sur le statut fiscal, la corporation indique que l’instauration d’une fiscalité propre à la Junior-Entreprise lui permettra de contribuer aux recettes fiscales du pays.

 
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