ImmobilierFlash-eco

La flexibilité du dirham serait favorable au marché marocain

Le cabinet JLL a révélé que la flottation progressive du dirham marocain, adoptée par Bank Al-Maghrib en début de l’année 2018, aurait donné une impulsion positive au marché de l’immobilier marocain.

En effet, le flottement de la devise permet une flexibilité parmi les principaux opérateurs du secteur de l’immobilier qui prennent des décisions d’investissement et préparent la voie pour un marché de l’immobilier plus soutenu dans l’année à venir. De plus, le nouveau rapport démontre une compétitivité accrue de l’économie, et la contribution des IDE et des SCPI (Société Civile en Placement Immobilier) dans la stimulation de la croissance. Ainsi, l’économie marocaine devrait afficher une croissance de 4% en 2018 essentiellement tirée par l’essor de la consommation intérieure et des investissements publics. L’économie a attiré des volumes croissants d’IDE annuellement depuis 2005 (à l’exception de 2015), l’immobilier attirant quasiment la moitié du total des IDE.

« Les réformes adoptées par le gouvernement marocain auront un effet d’entraînement sur le marché de l’immobilier, car les investisseurs dans tous les secteurs peuvent désormais être plus flexibles dans leurs prises de décision. Selon si la devise fluctue au-dessus ou en-dessous du taux officiel de 2,5%, le potentiel pour le secteur de l’immobilier d’attirer davantage d’IDE vers le pays est énorme,» déclare à cet effet Craig Plumb, directeur de la Recherche MENA de JLL.

Par ailleurs, le secteur immobilier commercial au Maroc devrait également se développer avec les entreprises qui annoncent leurs intentions d’inscrire les actifs séparément en tant que SCPI. À l’image des centres commerciaux de la ville de Casablanca qui sont de plus en plus convoités, au vu du fort taux de passage notamment dans les grands centres commerciaux tels que le Morocco Mall et Anfa Place Shopping Center.

Enfin, le marché hôtelier aurait lui aussi profité de ce climat positif. Le taux d’occupation a grimpé de 4 points passant de 62% en 2016 à 66% en 2017, une hausse engendrée essentiellement par la tenue de conférences et expositions au sein d’hôtels 4 étoiles à travers la ville.

 

 
Article précédent

La Commission européenne inclut le Sahara dans son mandat de renouvellement

Article suivant

Wafasalaf lève le voile sur la relation des femmes marocaines à l’innovation