Flash-ecoMinoterie

La Société Nouvelle des Moulins du Maghreb poursuit son épopée

Un siècle d’existence dans la vie d’une entreprise, cela se fait.

Leader du secteur meunier, la Société Nouvelle des Moulins du Maghreb (SNMM) célèbrera cette année son centenaire. Un siècle durant lequel l’entreprise a connu une significative évolution. Créée le 08 janvier 1918, la SNMM, détenue par la famille Alj depuis 1969, est un fleuron de l’industrie meunière marocaine. Premier moulin industriel d’Afrique, l’entreprise avait pour mission, à l’époque, d’alimenter la Zone Nord du Royaume, réputée être la plus densément peuplée du royaume. «Basés dans la rue de la Garonne, située au beau milieu du quartier prolétaire de Derb El Kabir à Casablanca, les locaux de la SNMM sont le témoin privilégié du boom urbanistique de Casablanca », fait remarquer le top management. Dès sa création, l’entreprise rencontre un succès immédiat. « En 1927, la Société des Moulins du Maghreb dont la progression est dopée par le boom agricole que connaît le Maroc, lance sa marque fétiche Cheval, symbole de fidélité et de noblesse », se souvient encore Chakib Alj, PDG de la SNMM, ajoutant que cette date marque également la création officielle des Moulins du Maghreb. Mais en 1969, l’entreprise va vivre un tournant marquant de son existence. En effet, la famille Alj en prend les commandes et la rebaptise « Société Nouvelle des moulins du Maghreb ». Un siècle après, le résultat est sans appel. « La SNMM se positionne parmi les plus importantes minoteries à l’échelle continentale », assure Chakib Alj, avec fierté. Un sentiment du devoir accompli qui augure une bonne suite pour l’entreprise qui poursuit sa croissance et qui enregistre une bonne dynamique de son activité. La SNMM  totalise, aujourd’hui, une capacité de production de 6500 quintaux par jour répartis entre ses trois unités.

De bonnes perspectives
Dans les détails, le groupe dispose d’un site de production d’une capacité d’écrasement de 1 500 quintaux par jour de blé tendre, destiné uniquement à la fabrication de la farine boulangère et créé en 1981. On note aussi une autre unité d’une capacité d’écrasement de 3 000 quintaux par jour de blé tendre, et également une usine automatisée d’une capacité d’écrasement de 2000 quintaux par jour de Blé tendre. Force est de souligner que la Société Nouvelle des Moulins du Maghreb ne cesse d’augmenter ses investissements d’année en année en vue d’accompagner ses ambitions tant sur le marché national que sur les marchés en Afrique subsaharienne. « Nous couvrons l’ensemble du territoire national, avec une capacité de livraison dans toutes les régions du pays. La SNMM dispose aussi de sa propre flotte de camions. Mais bien plus qu’à sa constance,  elle doit son succès et sa longévité à sa politique de qualité distinguée à maintes reprises », précise le top management. Soulignons ainsi que l’entreprise a été successivement couronnée par l’obtention de  la certification de la norme ISO 9001 version 2000, ISO 9001 version 2008 & FSSC 22 000 et récemment ISO 9001 version 2015, en plus de l’agrément de l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA). La SNMM investit également beaucoup dans la R&D pour garantir la qualité de ses produits et répondre aux exigences de la clientèle en matière d’innovations afin de consolider son positionnement sur le marché. « Dotée d’un labo équipé selon les normes internationales les plus avancées en matière de contrôle et de mesure, la SNMM accorde une attention soutenue à la conformité et à la stabilité de l’ensemble de ses produits. Autant d’atouts qui lui valent la confiance de ses nombreux clients de référence parmi lesquels Mondelēz Maroc, Maroc Buns Industrie, Sawamag (Endomi), etc. », souligne le top management.

Notons que l’entreprise bénéficie aussi de l’expertise de sa société sœur Gromic, spécialisée dans l’importation et la commercialisation des céréales depuis 1993. Véritable mastodonte de son secteur, le groupe a pu aujourd’hui développer sa taille, passant de 650 t/jour à 2000 t/jour par le biais de l’implantation de plusieurs moulins dans la zone de Berrechid, Bouznika et Méknès dans l’activité de blé tendre et de blé dur.

 
Article précédent

Régime de change : les analyses de Euler Hermes

Article suivant

Renault assoit sa domination au Maroc