Tribune et Débats

L’Anniversaire de la Marche Verte et l’enterrement définitif du Polisario, une somptueuse victoire du Maroc et un cuisant échec de l’Algérie

A la veille de l’anniversaire de la Marche verte qui sera célébrée le 6 novembre 2021, l’adoption à l’unanimité de la Résolution 2602 du 29 octobre 2021 par le Conseil de sécurité de l’ONU est la résultante de la bonne cause du Royaume et un échec et mat à une Algérie malhonnête, mythomane, criminelle et en totale déperdition. Une réponse onusienne claire et juste qui vient faciliter la tâche à la MINURSO pour statuer, de manière définitive, au plus tard fin octobre 2022, sur la marocanité du Sahara.

Comme dit le très bel adage africain, « le mensonge donne des fleurs mais pas de fruits », ce qui rappelle les manigances orchestrées par la junte militaire algérienne au pouvoir qui faisait croire être soutenue par une poignée de pays, mais qui au final, n’est respectée par pratiquement aucun Etat, en raison tout simplement de son manque de sérieux, de son implication à des groupuscules terroristes en plus de sa déplorable situation interne où les pauvres algériens sont suffoqués à tous les égards. Une Espagne, n’ayant plus confiance en l’Algérie, se tourne vers le Qatar, 4e producteur mondial de gaz naturel, en vue d’un Accord tripartite (Qatar, Espagne, Maroc), en matière d’importation de gaz.

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Une Russie qui dément avec virulence une fake news publiée par le média algérien Echorouk qui peint, dans un mensonge absolu, l’existence d’une crise diplomatique entre Rabat et Moscou. Ce qui contraint son ministère des Affaires Etrangères à écrire « que les informations sur la détérioration des relations russo-marocaines ne correspondent pas à la réalité et n’existent que dans l’imaginaire de l’auteur du journal Echorouk ».

Une Algérie faible, usine de fabrication d’enfants soldats avec un Tebboune, principal complice dans des crimes contre l’humanité Autrefois, le monde déplorait les victimes des conflits armés, dont faisaient partie des enfants alors qu’aujourd’hui, les choses deviennent extrêmement graves. La junte militaire au pouvoir algérien a osé, en totale non-conformité avec le Droit international, enrôler des enfants mineurs, en tant que principaux acteurs dans des mouvements terroristes, particulièrement au sein du Polisario.

Ces gamins sont entrainés sur des techniques de combats, dont les enjeux les dépassent de loin alors que ceux-ci qui sont normalement censés être préservés des actions armées, doivent être dans les classes d’écoles pour assurer leurs avenirs et devenirs. Issus généralement des familles séquestrées dans les camps de Tindouf ou d’orphelinats algériens ou traqués dans des prisons, principalement, dans les régions où le Hirak est très actif, cette catégorie de population se trouve incitée et forcée à perpétrer de violents actes dont ils ne mesurent nullement la gravité.

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Ils sont même souvent endoctrinés, drogués et menacés pour être performants militairement, allant même parfois être utilisés pour massacrer leurs propres familles, devenant des parias, condamnés à rester pour toute leur vie, au service de leurs groupes armés. Ces pauvres enfants algériens subissent d’énormes souffrances : blessures, lourds traumatismes, allant même être éliminés en cas de refus d’exécution. Face à la complexité d’un tel phénomène, l’ONU, le Haut-Commissariat des Droits de l’enfant, l’UNICEF, le Comité international de la Croix-Rouge, ainsi que nombreuses organisations internationales non-gouvernementales ont mené des enquêtes approfondies pour se rendre compte que l’Algérie commet des crimes atroces contre l’humanité.

Aujourd’hui, Tebboune, admirablement manipulé par les caporaux au pouvoir, se retrouve, impliqué dans des affaires pénales transnationales très graves, allant des crimes de terrorisme, de génocide et d’atteinte aux populations vulnérables, prioritairement, les enfants, les personnes âgées et les femmes. L’Algérie enfreint les principes de Droit international Perdant totalement la raison, l’Algérie, à travers son ministre des Affaires Etrangères, « exprime son profond regret quant à l’approche fondamentalement déséquilibrée consacrée par ce texte onusien qui manque cruellement de responsabilité et de lucidité du fait du forcing malencontreux de certains des membres influents dudit Conseil ».

Une Déclaration rendue publique, dénuée de tout raisonnement, dans laquelle il est écrit, noir sur blanc, un refus catégorique pour se soumettre à cette Résolution onusienne 2602 (2021) alors que les membres du Conseil de sécurité l’ont votée à l’unanimité. Et ce qui est encore plus grave, c’est qu’en décryptant les termes utilisés, il s’agit carrément d’insultes portées à l’encontre des membres de ladite Instance.

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L’unique explication que pourrait porter le commun des mortels à une telle réaction irresponsable, immature et irrespectueuse, est le fait que l’Algérie reconnaissant être dans le tort et l’erreur, panique, déboute et se révolte.    Comprenant que l’Algérie boudera les tables rondes politiques, pour examiner l’épineuse question du Sahara marocain, le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationales et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita a répondu, lors d’une Conférence de presse, qu’actuellement c’est l’affaire de l’Algérie avec la communauté internationale.

La population sahraouie est follement attachée à sa marocanité comme a très bien dit, dernièrement à New York, l’érudit diplomate, M. Omar Hilal, Ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, lors d’une conférence de presse, « L’Algérie a un proxy, en l’occurrence un groupe séparatiste armé, tandis que le Maroc a une population du Sahara attachée à sa marocanité » et que « le Maroc est fort de cette unité entre le peuple et le Roi ». Chose qui est tout à fait vrai et qui n’a plus besoin d’être justifié : le Sahara marocain est une ligne rouge.

Dernièrement, des foules d’hommes et de femmes ont essayé de fuir les camps de Tindouf, en scandant « vive le Roi », une question faisant le tour de la toile numérique. L’Algérie apparente les principes démocratiques à des idéologies terroristes. La pauvre population algérienne, victime d’un malfaiteur pouvoir en place, n’a plus peur car la mort, elle la vit et la subit à chaque instant. Celle-ci tente, de son mieux, pour survivre dans un climat de violence, de famine, de terreur et de torture, à l’exception de quelques personnes qui réussissent à s’enfuir et bénéficier à l’étranger du statut d’exilés politiques. « Le traumatisme serait vécu sans qu’apparaisse d’emblée l’éprouvé de honte .…. l’apparition de la honte viendrait dans une seconde étape, elle ne serait pas concomitante de l’expérience traumatique mais contemporaine du récit devant le thérapeute » disait Scotto di Vettimo. Chose qui s’applique aux pauvres citoyens algériens qui ont toujours été humiliés depuis l’aube des temps, encore plus depuis la venue de Tebboune à la présidence.

Pire encore, ce régime n’a pas eu honte d’adopter une Ordonnance fétiche, visant à institutionnaliser l’utilisation du terrorisme comme argument juridique et politique, pour réprimer toutes personnes qui protestent en faveur de tout changement démocratique, alors que la notion de terrorisme, en Droit international, se définit autrement. Aujourd’hui, il est temps pour que la Cour Internationale de Justice intervienne, sans délai, pour arrêter ces dérapages très dangereux de l’Algérie, enfreignant le Droit international, contribuant à la promotion des mouvements terroristes transnationaux, développant un extrémisme religieux sans précédent et déstabilisant drastiquement la région du Sahel.

Par Mehdi Hijaouy, expert en Securité, Sûreté, Renseignement et Intelligences économique et stratégique. Fondateur du Washington Strategic Intelligence Center, Mehdi Hijaouy est titulaire d’un Executive MBA en « Stratégie d’Influence, Négociation et Guerre Psychologique » – École de Guerre Économique (EGE), Paris et d’un Executive MBA en « Management des Risques, Sûreté Internationale et Cybersécurité » – EGE, Paris.

 
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