BTP

Le constructeur de routes ALAM Equipement monte en puissance

Le spécialiste des routes Alam Equipement balise son développement. Il vient de renforcer substantiellement ses fonds propres à l’orée d’une forte croissance qu’il affiche année après année.

Dans le sillage d’une injection de 13,5 millions de dirhams, cet opérateur de BTP spécialisé dans les travaux routiers et aménagements urbains, basé à Rabat, vient de porter son capital à 28,5 millions de dirhams, ce qui lui permet d’améliorer ses capacités d’endettement, alors que l’envolée de son chiffre d’affaires depuis 2016 (en doublant presque en deux ans) a creusé son besoin en fonds de roulement. Ce qui n’a pas manqué de susciter une forte tension sur la trésorerie.

Il faut dire qu’Alam Equipement, une PME qui appartient à l’homme d’affaires Mohamed Gueri, a lancé avec succès, en 2017, le segment des travaux routiers parallèlement à la montée en puissance du créneau des aménagements urbains. Deux activités qui ont pour principaux donneurs d’ordre les opérateurs publics et notamment les communes et autres collectivités territoriales, alors que ces clients sont loin d’avoir la réputation d’être des excellents payeurs (avec des délais de paiement qui dépassent parfois les six mois).

Aujourd’hui, cet opérateur montant du secteur du BTP revendique un chiffre d’affaires supérieur à 300 millions de dirhams et fait face à des acteurs beaucoup plus puissants, eux aussi spécialisés dans les routes et autres travaux d’embellissement urbain tels GTR et Générale Routière (tous les deux affiliés à des groupes français, en l’occurrence Bouygues et NGE Group) et VIAS (filiale du groupe marocain STAM).

Rappelons qu’afin de réduire les disparités territoriales et sociales, le Maroc s’est engagé, à horizon 2025, à construire plus de 20.000 km de routes et pistes rurales et à renforcer et préserver un réseau actuel de près de 10.000 km. Le budget alloué à ce vaste programme dépasse les 40 milliards de dirhams. Ce qui aiguise les appétits des acteurs de BTP, même ceux qui n’ont pas encore développé une quelconque expertise dans les routes.

 
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