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Le CRI expose les opportunités d’affaires aux investisseurs étrangers

Hamid Ben Elafdil, le directeur du CRI de Casablanca.

Casablanca veut améliorer son attractivité. Objectif: Créer un million d’emplois dans les 20 prochaines années.

L

ocomotive de l’économie nationale, Casablanca entend jouer ce rôle dans la pérennité, en offrant une kyrielle d’opportunités d’investissement et surtout des mesures incitatives à même de drainer le maximum d’investisseurs nationaux et étrangers. Plus que jamais, la métropole est au centre de toutes les attentions. De Casa Finances City(CFC) en passant par Wessal Casablanca-Port, sans oublier Casablanca Marina, les projets de très grande envergure se multiplient dans la capitale économique du Royaume et cela aiguise l’appêtit de nombreux investisseurs. Prenant la mesure des enjeux, le Centre régional d’investissement (CRI) de Casablanca a réuni, le 21 mai, les différents partenaires économiques, parmi lesquels, des chargés d’affaires économiques de plusieurs ambassades occidentales près le Maroc et aussi des représentants de plusieurs Chambres de commerce. L’objectif de cette rencontre était d’exposer les nombreuses opportunités d’investissement qu’offre Casablanca. Ainsi à leur tour, les chargés d’affaires économiques et autres représentants de Chambres de commerce pourront véhiculer le message auprès des investisseurs dans leurs pays respectifs. «Nous souhaiterions que vous exportiez la dynamique économique casablancaise en tant que réelle opportunité d’affaires auprès des businessmen de vos pays et régions respectives», a souligné Khalid Safir, dans son discours inaugural. «Nous avons sur le territoire national des femmes et des hommes qui œuvrent tous les jours pour le renforcement des relations économiques entre leurs pays et régions respectifs et le Maroc », rappelle, de son côté, Hamid Ben Elafdil, le directeur du CRI de Casablanca. La rencontre a permis aux différents acteurs du développement de la métropole de faire le point sur les projets et d’exposer ceux qui restent à venir et qui constituent de réelles opportunités pour les investisseurs.

 De nombreux projets structurants

Ainsi, concernant les projets en cours de réalisation sur Casablanca, on peut en citer une dizaine, gérée par Casa-Aménagement, et qui représente à peu près 400 millions d’euros. La construction du grand théâtre de Casablanca représente le projet phare, avec un budget de 1,44 milliard de DH. Il faut noter que l’ensemble des marchés de ce projet a été adjugé et les travaux ont déjà démarré selon Casa-Aménagement. Le deuxième grand projet concerne la protection de la capitale économique contre les inondations. Là, il est question de réaliser un ouvrage sous le tunnel de 5 mètres de diamètre sur 5 km. A ce niveau, Casa-Aménagement précise que les marchés ont été adjugés à un groupement maroco-turc. Sindibad est le troisième grand projet qui verra le jour à Casablanca, avec un investissement estimé à 2 milliards de DH. Casa-Aménagement assure que d’autres projets sont dans le pipe. De son côté, le Centre régional d’investissement rassure. « A Casablanca tous les secteurs se prêtent à l’investissement, et c’est l’investisseur qui choisit là où il veut s’implanter. Par contre, nous avons des secteurs sur lesquels nous mettons l’accent, à savoir, les secteurs de l’industrie aéronautique, et des technologies de l’information. Le secteur de la santé aussi est en plein essor, avec toutes ses composantes, de l’industrie pharmaceutique jusqu’aux cliniques. Nous misons également sur le secteur de la finance et des service connexes ou annexes à la finance, avec le développement de la place financière casablancaise », explique Hamid Ben Elafdil. Par ailleurs, les chargés d’affaires économiques et autres représentants de Chambres de commerce ont saisi l’occasion pour énumérer les divers problèmes que rencontrent les investisseurs de leurs pays respectifs au Maroc. Ces difficultés concernent, entre autres, le foncier, la lenteur administrative liée aux longues procédures dans certains cas, ou encore la langue. En effet, les appels d’offres sont souvent rédigés en arabe et en français, ce qui rend la tâche difficile aux investisseurs étrangers issus de pays non francophones ou arabophones. Toutefois, le CRI a assuré qu’il est habilité à jouer le rôle de médiateur entre investisseur et administration en cas de besoin. «Notre stratégie est de travailler avec l’ensemble des partenaires aussi bien publics que privés pour pouvoir améliorer l’attractivité du Grand Casablanca et installer le maximum d’investisseurs pour répondre à l’enjeu qui est celui de créer un million d’emplois sur les vingt prochaines années», conclut le directeur du CRI de Casablanca.n

 
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