Ingénierie

Le français Artelia se renforce au Maroc

Après plusieurs années d’une présence un peu timorée au Maroc, l’ingénieriste français Artelia passe à la vitesse supérieure et ce, sur plusieurs fronts

En effet, ce groupe français multidisciplinaire de conseil, d’ingénierie et de management de projet dans les secteurs du bâtiment, de l’industrie, des infrastructures, de l’eau et de l’environnement vient de lancer une campagne de recrutement de 30 techniciens et ingénieurs orientés Études et Conception de Bâtiment. Un champ que sa filiale Artelia Maroc, basée à Rabat, ne couvrait que très peu vu sa concentration jusqu’alors sur le project management. Il faut dire que la direction internationale d’Artelia s’est enfin résolue à développer au Maroc un véritable bureau d’études dans le bâtiment comme cela se reflète dans les spécialisations recherchés (Ingénieur Structure, Ingénieur Fluides, Ingénieur Génie Electrique…) avec pour objectif non seulement d’attaquer réellement le marché marocain de l’ingénierie mais également d’en faire une plateforme de suivi et d’exécution des projets ouest-africains de la maison mère. Sur un autre volet et suite au rapprochement en France entre Artelia et Auxitec Ingénierie, un acteur français important de l’ingénierie industrielle présent également au Maroc, Artelia Maroc et Auxitec Industrie Casablanca font, désormais, partie du même groupe et revendiquent conjointement plus de 50 profils complémentaires dans des domaines assez pointus de l’ingénierie (hors nouveaux recrutements en cours).

Rappelons que bon nombre de groupes européens d’ingénierie sont également présents au Maroc, tels les français Oger International, Betom Ingénierie, Ingénierie 84, Systra et Egis (filiale de la Caisse des Dépôts) ou le belge TPF, alors que d’autres groupes tels Ingerop interviennent à distance pour de grands projets (comme celui du grand Théâtre de Casablanca) sans disposer de filiales locales. Quant à Artelia, avec un chiffre d’affaires consolidé 2017 de plus de 500 millions d’euros (plus de 5,5 milliards de DH) et près de 5 000 collaborateurs répartis dans plus de 35 pays, il revendique la place de numéro un français de l’ingénierie indépendante (acteurs non adossés à des groupes de travaux et de bâtiments tels Bouygues, Eiffage ou Vinci).

 
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