Sécurité

Le Maroc dispose de 29 brigades de lutte contre la cybercriminalité en 2015

 Parce qu’il considère le développement des TIC comme la pierre d’angle de son économie, le Maroc a pris des dispositions particulières pour sécuriser le patrimoine informationnel du Royaume. Membre du Comité d’orientation de l’Institut Royal des Etudes Stratégiques (IRES), Said Ihrai, qui assure la présidence de la Commission nationale pour le contrôle des données à caractère personnel, explique les grands enjeux de la question dans un article que lui consacre aujourd’hui le site Web «www.africadiligence.com».

Le Royaume du Maroc considère le développement des nouvelles technologies de l’information comme la pierre angulaire de son économie et du progrès de sa société. C’est dans cette optique qu’il a mis en place plusieurs stratégies pour faire face à la croissance soutenue des TIC. A cet effet, le Royaume a notamment ratifié la Convention de Budapest du 23 novembre 2001 sur la cybercriminalité, et s’apprête à finaliser les formalités d’adhésion à la convention 108 du Conseil de l’Europe sur le droit à la protection des données personnelles.

Extraits

«Au Maroc, la cybercriminalité se manifeste surtout en matière d’atteinte aux droits des personnes sur internet et tout particulièrement sur les réseaux sociaux. Elle se développe aussi par la fraude bancaire sur internet, notamment dans le cadre du commerce électronique en utilisant des techniques de fishing et de skimming pour accéder aux données sur les cartes bancaires via les emails et es guichets bancaires. «Le Maroc a investi énormément dans le domaine de la sécurité informatique […] Des services spécialisés dans les nouvelles technologies de l’information ont été créés et sont dotés de laboratoires numériques. A ce jour, le Maroc dispose de 29 brigades spécialisées dans la lutte contre la cybercriminalité».

Bio express

Professeur de droit international, Said Ihrai est titulaire d’un doctorat d’État en droit de l’Université de Paris I-Sorbonne. Il a enseigné à l’Université Hassan II de Casablanca et à l’Université Mohammed V, ainsi qu’à Nice Sophia-Antipolis, Bordeaux IV-Montesquieu, Grenoble et Paris I-Panthéon-Sorbonne. Il a aussi assuré des séminaires à l’Université de Gènes, d’Athènes, de Tunis, de Cordoue, de Grenade, de Madrid et à l’Université de Californie-Los Angeles (UCLA). Said Ihrai a fait partie du Conseil Scientifique de l’Institut du droit économique de la mer de la Principauté de Monaco-INDEMER. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles sur les relations extérieures du Maroc, le droit humanitaire, le droit public de la mer et la sécurité collective dans le cadre du système des Nations Unies.

Lire par ailleurs la totalité de cet article in «CIO Mag», N°36 (octobre/novembre 2015, pages 52 et 53).

 

 
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