Economie

Le Maroc, la nouvelle puissance

L’hebdomadaire français Le Point a mis l’accent, dans sa dernière livraison, sur les efforts déployés par le Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, sur la voie de la modernité et d’un libéralisme économique assumé, relevant que le Royaume «affiche des résultats enviables et a renforcé son cadre institutionnel». 

Dans un dossier annoncé en couverture sous le titre : « Maroc, la nouvelle puissance», la publication note, dans un article introductif, que le Royaume qui «n’a que peu de ressources naturelles à sa disposition, à part les phosphates», s’est mis tôt à l’œuvre pour se construire de ses mains.

L’hebdomadaire évoque dans ce cadre un dernier rapport «au ton positif pour le Royaume» dans lequel le directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI), Mitsuhiro Furusawa, a indiqué que «le Maroc a considérablement progressé dans la réduction des vulnérabilités nationales au cours des dernières années». «Certes, nous n’avons pas de pétrole mais notre vraie ressource, c’est le capital humain et géographique», souligne pour sa part l’entrepreneuse Neila Tazi, figure du patronat marocain, citée jeudi par Le Point.

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Le Maroc a pour lui l’avantage d’une histoire multiséculaire, affirme la publication sous la plume de son envoyé spécial, Luc de Barochez, qui a relevé «les bons choix politiques» faits par le Maroc. «Son pluripartisme date du début des années 1930, bien avant l’indépendance de 1956; il a perduré même dans les périodes les plus tendues», a notamment écrit le journaliste en rappelant le choix fait par le Maroc pour le camp occidental et l’économie de marché.

Le Point évoque, par ailleurs, l’adoption par référendum de la Constitution de 2011 et l’avènement au gouvernement du Parti de la justice et du développement (PJD), qui s’en est suivi. S’agissant des « fragilités » dont souffre néanmoins le Maroc, l’hebdomadaire les situe notamment au niveau du poids de l’économie informelle, des systèmes publics d’éducation et de santé, des inégalités et de la fuite des cerveaux vers l’Europe et l’Amérique.

La publication évoque également le rôle du français dans l’économie marocaine ainsi que le statut de la femme qui, selon elle, continue à susciter la discorde en dépit de l’égalité des sexes désormais ancrée dans la Constitution. Une loi pour réprimer les violences faites aux femmes, votée fin 2018, est jugée insuffisante par les militantes, observe l’hebdomadaire qui rappelle néanmoins un rapport de la Banque mondiale publié en février classant «avantageusement le Maroc à la première place des pays d’Afrique du Nord pour la place accordée aux femmes». L’ouverture du Maroc à la mondialisation se mesure aussi à l’industrialisation rapide du nord du pays, autour du grand port de Tanger Med, devenu en quelques années le plus important d’Afrique et dont la capacité est en voie de triplement, note Le Point qui consacre un article à ce port sous le titre : «Tanger Med, le plus grand port d’Afrique».

Sous le titre : « Ici se dessine le Maroc de demain», la publication traite également des grandes réalisations urbanistiques du Maroc, notant que «de Rabat à Casablanca en passant par Tanger, les grands studios d’architecture rivalisent d’audace». Le dossier réservé au Maroc par l’hebdomadaire comporte aussi un reportage sur la formation des imams, dont l’auteur relève notamment que face aux fondamentalistes, le Royaume promeut un Islam de «juste milieu».

 
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