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Le Maroc quatrième économie compétitive africaine

Le World Economic Forum (WEF) vient de publier sa livraison 2018 économies les plus compétitives dans le monde.

Comme d’habitude, les États-Unis dominent ce classement. Par contre, les pays africains sont largement surreprésentés dans le bas du tableau. Le Maroc se classe en quatrième position (75ème mondial) avec un score de 58,5, soit un point et demi de moins que la moyenne mondiale de 60. Le royaume est ex-aequo avec les Seychelles et derrière l’Afrique du Sud (67ème mondial-60,8) et l’ïle Maurice (49ème mondial-63,7).

Le World Economic Forum souligne que les économies africaines en général manquent cruellement de compétitivité, surtout en Afrique subsaharienne. Autre constat : huit pays de la région sont présents parmi les 10 pays les moins compétitifs, tandis qu’aucun pays africain n’est présent dans le top 10 des économies les plus performantes au monde. Aussi, seuls deux pays du continent (île Maurice, Afrique du Sud) affichent un indice de compétitivité supérieur à la moyenne mondiale, tandis que le Tchad occupe le bas du tableau continental et mondial (140ème sur 140 pays) avec un indice de 35,5.

Reste à noter que seize pays africains n’ont pas été pris en compte dans l’étude qui couvre les économies les plus compétitives, expliquant ainsi leur absence du classement. Il s’agit de la Guinée-Bissau, du Niger, du Congo, de l’Erythrée, de la Libye, de la Somalie, du Soudan, du Soudan du Sud, de Madagascar, de la Guinée équatoriale, du Togo, de la Centrafrique, du Gabon, de Sao Tomé-et- Principe, de Djibouti et des Comores. Pour sa part, l’Indice mondial de compétitivité qui couvre 140 pays mesure la compétitivité nationale des économies, définie comme l’ensemble des institutions, des politiques et des facteurs qui déterminent le niveau de productivité. Il se base sur 12 indicateurs à savoir les institutions, les infrastructures, l’adoption des technologies de l’information et de la communication, la stabilité macroéconomique, la santé, la compétence, le marché de la production, le marché du travail, les systèmes financiers, la taille du marché, le dynamisme commercial et la capacité d’innover.

 
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