Conjoncture

Le PAM, le PI et le PPS militent pour une nouvelle dynamique politique

L’étape actuelle requiert une nouvelle dynamique politique de nature à générer un gouvernement fort, solidaire, cohérent et responsable, susceptible de répondre aux défis internes et externes auxquels fait face le Royaume, ont affirmé les trois partis d’opposition parlementaire, le Parti Authenticité et Modernité (PAM), le Parti de l’Istiqlal (PI) et le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS).

Évoquant les circonstances difficiles que connaît le pays en raison de la pandémie du coronavirus et des mesures importantes prises pour y faire face, notamment les décisions judicieuses de S.M. le Roi, ainsi que la conjoncture générale marquant les prochaines échéances électorales, les trois partis ont salué la phase de préparation de l’arsenal juridique de cette échéance politique importante, en attendant l’annonce officielle des dates de déroulement des différents scrutins. Les trois partis, « tout en réaffirmant la centralité de l’élément démocratique pour réussir le modèle alternatif de développement, font part de leur détermination à poursuivre l’action pour consolider l’État nation démocratique avec toutes ses institutions, fortifier le front intérieur et agir en vue d’accroître les taux de participation citoyenne ». Pour atteindre ces objectifs, les trois partis considèrent que « l’étape actuelle requiert une nouvelle dynamique politique et un grand élan de réforme de nature à générer un gouvernement fort, solidaire, cohérent et responsable, en vue de répondre aux défis internes et externes de notre pays ».

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Les trois partis ont souligné dans ce cadre la nécessité de prendre les décisions et les mesures susceptibles de créer un climat général positif de détente politique et de préservation des droits, à même de favoriser une réconciliation des Marocains avec la chose publique et de contribuer à accroître le taux de participation, qui est une condition fondamentale pour le renforcement de la crédibilité des institutions élues. A cette fin, les trois partis ont fait part de leur ferme conviction que l’étape actuelle nécessite la prédominance dans notre espace public d’un débat serein et responsable autour du bilan de la gestion gouvernementale, qui traduit le principe de reddition des comptes devant le peuple, et autour des contenus des projets sociétaux et politiques des partis au sein des différents médias publics et privés afin d’y être analysés, jugés et critiqués de manière constructive à travers les canaux d’expression et de participation citoyenne.

Les trois formations politiques ont signalé, dans ce sens, les mesures d’information et de communication que le gouvernement doit prendre, comme à l’accoutumé, pour accompagner l’ensemble des étapes du processus électoral dès maintenant, notamment concernant les médias publics qui doivent assumer leur rôle conformément aux cahiers de charge en matière de la mise en exergue des visions politiques dans leur diversité et multiplicité. les trois partis, dans un souci de préservation de l’intégrité de toutes les étapes de l’opération électorale et sur le principe de la concurrence loyale et équitable qui doit prévaloir lors de ce processus, réitèrent leur rejet et dénonciation de principe du phénomène de l’instrumentalisation politicienne de l’action caritative et de solidarité, quelle que soit son orientation politique, pour influencer le choix des électeurs.

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Dans un souci du bon déroulement du processus électoral, les trois partis considèrent que cette pratique illégale, qui se base sur l’exploitation illégitime et immorale des informations et données personnelles des citoyennes et citoyens, nécessite une intervention dissuasive des autorités publiques à même d’y mettre fin.

 
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