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Le prochain Salon Elec Expo sans Youssef Tagmouti

Rendez-vous incontournable, le Salon Elec Expo, EneR Event & Tronica Expo (7 au 10 octobre 2015 à Casablanca) promet à nouveau une belle réussite cette année. Mais il marquera surtout la fin du règne de Youssef Tagmouti à la tête de la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (FENELEC).

Règlement oblige, Youssef Tagmouti ne rempile pas à la tête de la FENELEC, après deux mandats successifs depuis 2009. Son passage à la direction de la FENELEC ne sera pas passé inaperçu. « Création de trois centres de formations dédiés aux énergies renouvelables (IFMEREE) ; percée en matière d’export ; Action Lumière en partenariat avec Maroc Export, contrat-programme avec le gouvernement (en cours), création de la CAFELEC en faveur du développement du secteur en Afrique», énumère Youssef Tagmouti. Mais de toutes les actions qu’il a initiées avec ses équipes, il est particulièrement fier d’avoir « multiplié par 7 le nombre d’adhérents à la FENELEC », aujourd’hui au nombre de 100 000.

Ces deux dernières années n’auront pourtant pas été de tout repos pour celui qui abandonné la direction de Câbleries du Maroc pour se consacrer pleinement à la FENELEC. En 2013, il a dû défendre activement les intérêts de ses adhérents face aux atermoiements de l’ONEE pour honorer le paiement des entreprises sous-traitantes. Même si les rapports ont été houleux au point de nécessiter l’intervention des pouvoirs publics, Youssef Tagmouti en garde, avec le recul, un souvenir plutôt apaisé. « A cette période, la situation des entreprises du secteur était précaire. Elles se plaignaient essentiellement de la manière dont elles étaient traitées. Nous avons mené un certain nombre d’actions pour changer le rapport de force », rappelle t-il, précisant que cette tension « a eu le mérite de faire prendre conscience à l’ONEE et aux autorités de l’intérêt d’une évolution des relations avec les entreprises du secteur. Nous avons pris depuis le bon chemin avec l’ONEE ».

Son regard se dirige également vers l’avenir. Celui d’abord du secteur, à travers notamment la compensation industrielle et la R&D. Il concède à ce propos que « le combat est balbutiant, du fait de la réticence de certaines entreprises publiques » à faire confiance aux entreprises privés du secteur. Mais le combat n’est pas perdu pour autant, puisque, poursuit-il, « en matière de R&D, la FENELEC dispose du plus grand nombre de clusters collaboratifs ». Confiant, Tagmouti envisage son avenir là où il a fait ses armes, Câbleries du Maroc, même s’il « envisage de rester dans les rangs, pour donner un coup de main ».

 
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