Enseignement

L’Ecole Internationale de Casablanca change de main

Après les Etablissements Yassamine, qui ont accueilli récemment dans leur actionnariat un nouvel investisseur, en l’occurrence le duo TPG Growth et Satya Capital Limited (deux fonds d’investissements internationaux ayant des compartiments dédiés à l’Afrique), c’est au tour d’un autre établissement d’enseignement privé basé à Casablanca de changer de tour de table. Il s’agit de L’Ecole Internationale de Casablanca (EIC), qui fait partie des 156 écoles privées conventionnées avec l’AEFE (Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger)à travers le monde sur un total de 494 établissements(le reste étant soit en gestion directe par le ministère français de l’Éducation Nationale soit ayant le statut d’écoles partenaires). En effet, « Challenge » a appris que les actionnaires historiques de l’EIC, menés par les familles Dahan et Abergel,ont préféré passer la main dans la foulée de quelques démêlées judiciaires ayant provoqué, dès 2013, une mise en vente aux enchères initiée par le tribunal de Commerce de Casablanca. Aussi, les nouveaux actionnaires (un groupe d’investisseurs personnes physiques menées par Hassan Filali) ont-ils acquis l’intégralité du capital, soit 300 parts sociales au total, avant de procéder à une recapitalisation de 1,2 MDH qui devra être suivie de nouvelles injections d’argent frais. L’objectif, est de faire hisser rapidement le chiffre d’affaires au-delà de la barre de 10 MDH contre 7,6 MDH à fin 2014 et d’améliorer considérablement la rentabilité, aujourd’hui assez limitée, avec une marge opérationnelle d’à peine 15%, bien loin des normes du secteur qui tutoient les 30%).
Rappelons que l’EIC propose un enseignement de type Mission française pour les élèves inscrits au collège, soit de la 6ème à la 3ème.Les frais de scolarité pratiqués par cet établissement vont de 23.000 DH à 25.500 DH par an).

 
Article précédent

«L’export fait partie des opportunités de développement que nous avons»

Article suivant

Les Régions bénéficieront de 20% de la taxe payée sur les contrats d’assurance