Hôtellerie

Les hôtels RAMADA changent de main au Maroc

Près de dix ans après y avoir pris pied, le koweitien Al Taameer Hospitality n’a plus les yeux de Chimène pour le marché marocain.

La filiale d’Al Massaleh Real Estate Company (un développeur immobilier et hôtelier coté à la bourse de Kuwait), vient de se délester de ses deux seules unités hôtelières opérationnelles au Maroc sous enseigne Ramada, au profit d’un autre groupe du Golfe.

L’acquéreur n’est autre que le groupe Bin Otaiba Hotels (BOH) qui opère ainsi une première implantation au Maroc en mettant la main sur le Ramada Tanger, un hôtel trois étoiles situé à Malabata à quelques minutes de la plage et qui dispose de 195 chambres et le Ramada Fès, un établissement cinq étoiles de 133 chambres en plein centre de la capitale spirituelle du pays.

De par ses accords avec le géant américain Wyndham, qui opère directement ou indirectement dans plus de 9.000 hôtels à travers le monde dont 847 unités Ramada, Al Taamer Hospitality avait récupéré la master franchise Ramada pour six pays de la zone MENA, à savoir la Libye, le Liban, la Jordanie, l’Irak, l’Egypte et le Maroc où il s’était engagé à développer l’enseigne en l’implantant à Casablanca, Marrakech, Rabat et Agadir et en densifiant sa présence à Tanger. Des projets qui sont restés lettre morte hormis l’acquisition à cet effet d’un terrain à la baie de Founty à Agadir et d’un autre en face de Movenpick à Tanger.

Rien ne filtre pour l’instant concernant le sort de ces projets demeurés dans le pipe depuis au moins six ans, mais il est assez éloigné que le groupe Taameer qui a, par ailleurs, liquidé sa structure marocaine de gestion Taameer Hotel Management Company and Consultancy, finisse par les développer dans un avenir proche (si tant est qu’il en ait gardé l’assiette foncière dans son giron !).

Rappelons que Bin Otaiba Hôtels, est la division hôtelière du groupe émirati diversifié Bin Otaiba Investment Group (BOIG), fondé et dirigé par le très influent homme d’affaires Khalaf Ahmed Khalaf Al Otaïba, dont la famille a fait fortune à l’origine dans l’industrie perlière depuis deux siècles.

 
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