Agriculture

Les importateurs, notamment marocains, dans l’expectative

La situation en Ukraine a percuté de plein fouet les marchés des céréales. Et si le pays, amené à devenir cette année le troisième exportateur mondial de maïs et le sixième pour le blé, ne parvenait pas à livrer autant de grains que prévu ? Les opérateurs, qui croyaient peu à cette éventualité jusqu’à la semaine passée, ont finalement intégré une prime de risque géopolitique sur les marchés internationaux. Résultat : à la Bourse de Chicago, les cours du blé se sont envolés – un bond sans précédent depuis septembre 2012. Ceux du maïs ont également suivi. A l’échelle nationale, cela ne manquera pas d’impacter la balance commerciale. Déjà en janvier 2014, les importations en valeur de céréales avaient bondi de près de 252% par rapport à janvier 2013. A suivre. 

 
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