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Les secteurs qui vont recruter

Investir le marché du travail au sortir de ses études n’est guère chose facile. Toujours est-il que certains secteurs sont à la recherche de profils qualifiés. A noter que les candidats recherchés, sont ceux qui parlent également plusieurs langues. C’est dire que les cours de langue devraient faire partie de votre cursus. Tour d’horizon de ces secteurs qui ont la cote dans le Royaume. 

Logistique et transport

Ce secteur est très porteur pour le Maroc avec 100.000 emplois directs et une contribution de 5% au PIB pour l’ensemble de la filière logistique dont 3% pour le chargement et le transport. Son importance se mesure aussi par son impact direct sur la compétitivité de l’économie nationale en termes d’import et d’export. D’ailleurs, le ministère de l’Equipement et du Transport, estime que le coût logistique intégré représente au Maroc 20 % du PIB, un taux supérieur à celui d’autres pays émergents comme le Brésil ou le Mexique. C’est pourquoi ce secteur a été érigé au rang de priorité nationale. Partant, le Royaume est en train de réaliser les infrastructures pour rattraper son retard. Et plusieurs établissements d’enseignement supérieur ont intégré dans leur offre des cycles de formation et des spécialisations dans ces filières. Aujourd’hui, tout compte fait, les métiers du transport et de la logistique présentent déjà de belles perspectives de carrières.

Tourisme et hôtellerie

Le tourisme est très porteur en emplois, d’autant plus qu’il s’agit d’un secteur sur lequel le Maroc parie pour booster sa croissance. Il participe déjà à hauteur de 8% du PIB et emploie près de 600.000 personnes, selon la Fédération nationale du tourisme (FNT). D’ici à 2020, il pourrait compter près d’un million de postes. Chaque année, 14.000 nouveaux lits sont créés dans l’hôtellerie. Ce qui représente beaucoup d’opportunités pour les jeunes, surtout ceux qui ont des profils pointus pour ce secteur prometteur avec un fort besoin en compétences. A noter que ces dernières années, l’offre de formation privée dans le tourisme et l’hôtellerie s’est améliorée, mais elle ne s’est pas beaucoup développée. Elle reste insuffisante par rapport aux besoins du secteur, estimés à 130.000 profils d’ici 2020.

Offshoring

L’âge d’or des centres d’appels n’est plus qu’un lointain souvenir ! En effet, le Maroc n’est plus une destination offshore, mais plutôt une destination d’expertise en relations clients. Toujours est-il que ce secteur offre toujours des opportunités en matière d’emploi, mais que les recruteurs ont mis la barre très haut. Ils ont une démarche qualitative et cherchent des profils à haut potentiel. Ces derniers doivent avoir une formation spécialisée minimum Bac+4, (écoles d’ingénieur, commerce), justifier de fortes compétences linguistiques et faire preuve d’une volonté avérée de faire du métier une carrière professionnelle.

Automobile

Au cours de ces dernières années, le Maroc a fait le pari de se doter d’une industrie automobile. D’où un fort besoin en compétences pour ce secteur qui a commencé à porter ses fruits. D’ailleurs, le gouvernement et le Groupe Renault Maroc sont passés à une logique d’anticipation des besoins de formation dans ce secteur d’avenir, ce qui permettrait l’adaptation des cursus scolaires aux attentes des entreprises. C’est en effet dans ce cadre que s’inscrit le projet «BAC PRO » de la filière automobile.
Les écoles d’enseignement supérieur
privé ont commencé à s’y intéresser.

Grande distribution

Le secteur de la distribution est toujours en pleine effervescence et les enseignes se bousculent pour investir le marché. En l’absence de formation dans les métiers de la grande distribution, la main-d’œuvre qualifiée se fait rare et les enseignes n’hésitent pas à débaucher des profils au prix fort chez les concurrents. Pour combler ce déficit en formation, les enseignes se voient obligées, de recruter des jeunes diplômés issus de la formation professionnelle, universitaire, ou des écoles de commerce. Les candidats les plus recherchés à l’heure actuelle sont les profils de haut niveau pour des fonctions de middle management.

Commercial

Les commerciaux restent les cibles privilégiées de nombreuses entreprises qui misent sur leur force de vente pour faire face à la rude concurrence. Et les jeunes diplômés font partie des profils recherchés. Les candidats doivent disposer en fonction des postes au minimum d’un bac +2, voire plus. n

 
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