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Les talents existent ( Par Jamal Berraoui )

Hamid Zaid est le frère de Jamal, cela ne va pas lui plaire que je le présente comme cela. Les deux ont une immense culture, sont poètes à leurs heures perdues, aiment la vie, les femmes et n’ont aucune prétention matérielle. Hamid a commencé dans la presse grâce à un Monsieur qui s’appelle Abdelkrim Lamrani, un sale caractère mais, l’un des meilleurs professionnels que j’ai connu.

Hamid Zaid a écrit sur le site « good.ma », un papier que j’aurai bien aimé signer, cela serait prétentieux parce que je n’ai pas son talent. Pour le résumer, il récuse l’utilisation, l’instrumentalisation de l’affaire Anouzla par une cohorte de professionnels de la contestation, qui n’ont jamais passé une heure dans un commissariat. Mais c’est écrit avec un tel brio, que ne je peux qu’avouer mon estime.

Il me permettra cependant de dire que tout en étant en parfait accord avec sa position, étant plus vieux, j’ai d’autres raisons de vomir ceux qu’ils dénoncent. Ainsi une femme qui se découvre une âme de pasionaria, après une carrière de 30 ans sous la protection d’un larbin du régime, qui a l’âge de son père, cela me révolte. Mais depuis qu’elle est passée à l’écrit, je découvre un talent extraordinaire. Cette femme, cette journaliste écrit bien, très bien. J’en redemande.

Hammouda Jamaï est mon neveu, cela ne garantit aucune complaisance de ma part. Avec son associé, ils ont créé les émissions qui font le plus d’audience, c’est un fait avéré.

Des jeunes pétris de talent ont fait de MFM, la première chaine commerciale du Maroc. Il faut arrêter de mettre la médiocrité de nos médias, sur le compte des ressources humaines. Ce pays n’est pas stérile. Malgré la faillite du système éducatif, les talents existent. Par contre, l’environnement n’est pas favorable à leur éclosion, à l’expression de toutes leurs capacités.

Pour revenir au papier de Hamid Zaid, il dénonce l’instrumentalisation de l’affaire Anouzla. Personnellement, j’aurai signé toute pétition en sa faveur, pour un procès équitable, sans détention préventive parce qu’il présente toutes les garanties. Mais pas avec le prince multicolore, les signeurs professionnels qui vivent de la rente, ni les prétendus militantes des droits de l’Homme qui sont à la solde de puissances étrangères, objectivement. Je le dis de manière brutale, il l’a fait dans la dentelle. C’est un vrai talent, il est jeune, c’est lui l’avenir de la presse, ils sont nombreux, très nombreux.

Il nous faut juste leur assurer un environnement sain et après lui passer le relais, parce que c’est la règle de la vie, mais aussi parce que c’est l’intérêt du pays. Ils sont bons, très bons.

 
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