Beaucoup de surprises dans le classement des villes les plus chères de la planète pour les expatriés. Dans la 25^ème enquête annuelle du cabinet américain Mercer, près de 20% des villes les plus chères sont africaines.

Sur un total de 209 villes les plus chères au monde, 42 sont africaines, relève l’enquête. La ville la plus chère du top 10 africain est Ndjamena, la capitale du Tchad, occupant la 11^ème place au plan mondial. Elle est suivie par la ville de Victoria (Seychelles), Kinshasa (RDC) et Libreville (Gabon) qui occupent respectivement les 14^ème, 22^ème et 24^ème rang au plan mondial. Viennent ensuite les villes de Lagos (Nigeria), Luanda (Angola), Abidjan (Côte d’Ivoire) et Brazzaville (Congo).

Les villes marocaines de Casablanca et Rabat arrivent, quant à elles, respectivement aux 20^ème et 25^ème places des villes les plus chères en Afrique. Au niveau mondial, elles pointent aux 128^ème et 160^ème places du classement. Les autres villes du Maghreb, Tunis et Alger ne sont pas au même niveau. La capitale tunisienne demeure la ville la moins chère en Afrique et au monde dans les deux derniers classements (42^ème en Afrique et 209^ème au monde). Alger, pour sa part, occupe la 33^ème place en Afrique (184^ème au monde).

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Autre révélation du classement du cabinet Mercer, les villes asiatiques sont les plus chères au monde, puisque huit sur dix sont asiatiques. Une conséquence des coûts élevés des biens de consommation pour les expatriés et d’un marché du logement dynamique.

A noter que le classement effectué par le cabinet Mercer a tenu compte de plusieurs critères dont, notamment, le coût du logement, du transport, de l’alimentation, de l’habillement, des articles ménagers et le divertissement dans les villes étudiées.

Classement des villes les plus chères en Afrique