Société

Lettres de Nasser Zafzafi : Mohammed Ziane dans de sales draps

Le détenu Nasser Zafzafi, pensionnaire de la prison locale Aîn Sebaâ 1, a « nié catégoriquement dans une déclaration écrite toutes les allégations de l’avocat Mohammed Ziane », notamment celle de lui avoir remis des documents que ce dernier a publié sur des sites électroniques et des réseaux sociaux, a indiqué la Délégation Générale à l’Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR).

Dans une mise au point rendue publique jeudi 06 juillet 2017, la Délégation Générale à l’Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion affirme avoir fourni toutes les conditions matérielles, logistiques et légales pour faciliter les entretiens entre les avocats et leurs clients parmi les pensionnaires détenus sur fond des événements de Al Hoceïma, dans le cadre de son souci de garantir les conditions d’un procès équitable.

La Délégation ajoute avoir rempli pleinement sa mission en matière de fouille du détenu concerné avant son entrée à la salle d’entretien et à sa sortie, ainsi qu’en ce qui concerne les mesures de surveillance de la sécurité des détenus, des personnes et de la sûreté de l’État, conformément à l’article 68 de la loi 98-23 régissant l’organisation et la gestion des établissements pénitentiaires.

Au vu de ces données et compte tenu du fait que l’avocat concerné a prétendu avoir reçu les documents en question dans l’espace d’entretien dédié au sein de l’établissement pénitentiaire, la DGAPR a décidé de demander à l’autorité judiciaire compétente l’ouverture d’une enquête sur les allégations de l’avocat Mohammed Ziane pour vérifier la source effective de ces documents.

La Délégation affirme, en outre, qu’elle sera désormais contrainte d’interdire à cet avocat d’entrer en contact avec les pensionnaires de l’établissement, « après qu’il se serait servi de sa qualité professionnelle pour agir contrairement à la déontologie et publier des allégations mensongères ». Le démenti catégorique de ces allégations par le détenu montre que cet avocat n’a pas vocation à défendre son client, mais à servir un agenda visant à semer la zizanie et à attiser les tensions, conclut la Délégation.

 
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