Dans un développement surprise ce dimanche  soir 6 décembre 2015, les deux parties  libyennes  en conflit à savoir  l’Assemblée des députés et le Congrès national général  ont convenu de nommer conjointement un gouvernement d’union nationale pour le pays. Mais il ne sera pas celui proposé par le processus de dialogue en Libye sous l’égide de l’ONU. Au lieu de cela, les deux équipes ont convenu de mettre en place un comité de cinq membres de chaque organe de nommer un Premier ministre et deux adjoints dans une quinzaine de jours, info rapportée par le site Libya Herald

Il est à rappeler les différentes parties en conflit en Libye ont signé,  dans la journée de  dimanche 6 décembre 2015 dans un hôtel à Gammarth, banlieue nord de Tunis,  un accord de principe pour résoudre la crise politique en Libye, rapporte l’agence de presse tunisienne TAP

. L’accord, signé entre le chef de la délégation de l’Assemblée des députés, Ibrahim Fethi Amich, et le chef de la délégation du Congrès national général, Awadh Mohamed Abdessadeq, porte sur  les trois points essentiels suivants :.-Le retour à l’arbitrage de la légitimité constitutionnelle que représente la Constitution en tant que meilleur cadre pour la résolution du conflit. Et ce, afin de créer un climat propice à la tenue d’élections parlementaires dans un délai maximum de deux ans.

-La formation d’une d’un chef de gouvernement consensuel et de deux vice-présidents, représentant le Parlement et le Congrès formant, ainsi, une présidence de conseil des ministres, et ce dans un délai de deux semaines.

-La formation d’une commission de 10 membres du Parlement et du Conseil, chargée de faire amender la constitution en question d’une manière conforme aux spécificités et à la nature de l’étape actuelle.

La formation d’une commission composée de dix membres à égalité entre le Parlement et le Congrès national, chargée d’aider au choix.