Agriculture

L’israélien SupPlant s’implante au Maroc

La société israélienne SupPlant s’installe au Maroc. Présente déjà dans une dizaine de pays sur plusieurs continents, SupPlant entend proposer aux exploitants agricoles marocains une nouvelle technologie baptisée Smart Agriculture pour leur permettre d’améliorer leur production, tout en baissant leurs coûts, notamment ceux liés à la consommation en eau.

Implantée dans le royaume via un partenariat avec la société marocaine Rahatech, Sup Plant va offrir aux agro-entreprises marocaines des nouvelles technologies afin de les accompagner à accéder aux bénéfices de la « Smart Agriculture ». « En changeant le concept de base des méthodes d’irrigation et en se basant sur les besoins réels et instantanés des plantes, il est prouvé que la technologie SupPlant permet d’économiser l’eau à l’échelle mondiale tout en améliorant la productivité et les rendements », explique le top management.

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On apprend que la technologie brevetée de SupPlant d’irrigation autonome permet de développer en 6 semaines un protocole d’irrigation parfaitement personnalisé. « Le système unique au monde développé par SupPlant et basé sur l’Intelligence Artificielle utilise un algorithme avancé qui analyse les données collectées en direct sur les plantes et les sols, les croisent avec les conditions et les prévisions météorologiques, et les traduit en recommandations d’irrigation et en informations directement exploitables par l’agriculteur », poursuit le top management.

Dans le détail, des capteurs d’une grande fiabilité et précision, conçus et développés par SupPlant, sont placés au niveau du fruit, de la feuille, de la tige, du tronc, ainsi que dans le sol à différentes profondeurs, pour collecter toutes les 10 minutes, les besoins réels en eau de la plante, en fonction de son état de croissance. « Grâce à sa technologie et à sa forte présence dans le monde, SupPlant dispose aujourd’hui d’une base de près de 3 milliards de données, collectées sur une superficie agricole de 24 000 hectares et plus de 30 cultures. Ces données, combinées avec celles collectées en temps réel sur les exploitations agricoles, sont introduites dans l’algorithme de SupPlant sous la supervision d’une équipe d’ingénieurs agronomes », assure SupPlant.

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L’entreprise précise que les premiers contacts établis avec certains exploitants agricoles sont très prometteurs, ajoutant que des tests sur plusieurs dizaines d’hectares sont prêts à être lancés, notamment dans les régions d’Errachidia, d’Agadir, de Nador et de Moulay Bouselham sur les cultures de palmiers dattiers, d’avocatiers, de mandariniers et d’oliviers. « Des contacts ont été établis par ailleurs avec la Direction de l’irrigation et l’Agence de développement agricole, pour la recherche de pistes de coopération devant bénéficier en premier lieu aux agriculteurs nationaux mais aussi aux pouvoirs publics au vu de l’impact de ces technologies sur les économies des ressources en eau dans les zones sous stress », conclut Sup Plant.

 
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