Étude

Maroc : 1 startup mature sur 5 au bord de la faillite !

La crise du coronavirus a conduit à une série de changements obligeant de nombreuses entreprises à repenser leurs modèles commerciaux. Les startups dépendent souvent du financement, et certaines peuvent être gravement touchées. Pourtant, d’autres peuvent se retrouver dans une position plus forte grâce à leur capacité à s’adapter qui varie tout de même selon le stade de développement commercial des startups ou des secteurs d’activités.

« Les startups mid-stage (1-2 ans) qui, contrairement à ce l’on aurait pu envisager, sont moins impactées que les startups matures dont le processus de développement est avancé. Cela s’expliquerait par leur forte croissance et la faible structure de leurs coûts », note StartupSquare dans une étude récente sur l’impact du coronavirus sur l’écosystème des Startups marocaines. Selon les données recueillies, les startups actives dans l’industrie du e-commerce, l’edtech et la fintech ont pu saisir l’opportunité de ces secteurs qui ont connu une importante croissance durant cette période. À l’inverse, 13% des startups interrogées (dont une sur cinq ayant plus de 2 ans) ne pensent pas pouvoir survivre à la crise.

Lire aussi|Outlierz Ventures s’associe à l’Africa Netpreneur Prize Initiative de Jack Ma

Les startups sont impactées de manière foudroyante par les difficultés financières : 64% d’entre elles déclarent disposer de moins de 3 mois de trésorerie, à l’exception des startups proposant des solutions de substitution à la mobilité, toutes les autres sont confrontées à des problèmes de trésorerie, de financement et à un manque cruel de perspectives, souligne l’étude.

Que faire pour aider ces jeunes entrepreneurs ? Selon StartupSquare,  » Il apparaît que ce que demandent les startups en priorité pour essayer de survivre à la crise sont des aides financières, qu’elles prennent la forme de subventions (40 % des sondés) ou de prêt à taux 0 (23 % des sondés) d’une part ou de réduction des coûts [charge sociales (10 % des sondés) et loyer (66 % des sondés)] ».

Lire aussi|Maroc : croire en l’avenir

En conclusion, le rapport tient à rappeler que les startups se sont mobilisées au pic de la crise pour contribuer à l’effort national, en mettant à disposition des autorités tout leur savoir faire pour lutter contre l’épidémie. Impression 3D d’équipement de sécurité, purificateurs d’air, e-santé, modélisations de l’épidémie, solution de paiement à distance ou encore e-éducation sont quelques exemples de l’impact de ces jeunes pour assurer une continuité de l’activité et une protection des acteurs en première ligne.

 
Article précédent

Freterium, la start-up qui veut digitaliser le transport routier de marchandises

Article suivant

Coronavirus : Medi1TV s'allie à Facebook