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Maroc Numeric Fund poursuit ses cessions de start-up

A quelques mois de sa date statutaire de liquidation (à savoir octobre 2020), le fonds public-privé Maroc Numeric Fund (MNF) poursuit ses opérations de cession de participation.

Ce véhicule créé sur initiative publique afin d’accompagner les startups et les sociétés innovantes vient de se désengager de Meolink, une start-up dans laquelle il avait investi un peu moins de 4 millions de dirhams huit ans auparavant. Une injection d’argent frais qui avait permis à l’époque à ce spécialiste de solutions logicielles de communication « Machine To Machine » (M2M), de financer une nouvelle étape de croissance, notamment en Recherche & Développement destinée à élargir la gamme de ses produits.

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Face à l’absence d’acheteurs tiers et l’incapacité de Meolink d’atteindre une taille suffisamment attrayante pour aller sur le marché financier (notamment en bourse), l’opération s’est matérialisée finalement par la revente de la participation minoritaire de MNF aux actionnaires fondateurs eux-mêmes. Si rien ne filtre quant au montant de la cession, il est assez vraisemblable que le fonds MNF n’ait point réalisé de plus-value mirobolante sur cette ligne de son portefeuille. Il faut dire qu’après une période de croissance louable, le chiffre d’affaires de Meolink est retombé ces dernières années sous la barre des 5 millions de dirhams pour une rentabilité au ras des pâquerettes.

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Cette sortie est donc à demi-teinte pour ne pas dire un pseudo-échec pour le fonds MNF, dont plusieurs participations ont mal tourné à commencer par Market Plus (Epicerie.ma) qui a baissé récemment le rideau ou également Greendizer, NetPeas, Souk Affaires.ma et Mydeal.ma. MNF qui compte parmi ses actionnaires les plus grosses pointures du secteur financier marocain (CDG, Bank Of Africa, Banque Centrale Populaire et Attijariwafa bank) a encore quelques participations résiduelles dans son portefeuille dont VBS, El Botola et EMC.

 
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