Maroc-Portugal

Maroc – Portugal : les nouvelles opportunités d’affaires défrichées

Les relations du Maroc avec le Portugal remontent loin dans le temps et ont connu des hauts et des bas. Mais depuis, elles se sont apaisées et n’ont cessé de s’améliorer depuis l’indépendance de notre pays. 

D

es vestiges sur la côte atlantique -une mer dont nous partageons les rives-dans des villes comme El Jadida Ex-Mazagan ou comme Essaouira Ex-Mogador sont là pour nous rappeler que le Portugal a été présent au Maroc, des siècles durant. Pas toujours pacifiquement, il est vrai. Ce pays a été au temps de sa gloire et en même temps que son voisin ibérique, le Conquistador qui a tenté l’aventure de la découverte des Amériques, sous la houlette de son célèbre capitaine Vasco de Gamma. Le Brésil, seul pays de l’Amérique du sud à utiliser la langue portugaise est un autre rappel de la puissance lusitanienne passée. Les dernières colonies africaines se sont émancipées et gardent des relations privilégiées avec l’ancienne métropole, n’hésitant pas à y investir.

Depuis, le Portugal débarrassé de la dictature s’est redimensionné et s’est réorienté vers l’Europe occidentale. Un retour à l’ordre naturel des choses, en quelque sorte. Partie intégrante de l’UE et de la zone Euros, le Portugal veille néanmoins à maintenir des relations bilatérales, privilégiées avec le Maroc. Pour l’anecdote, le hasard du calendrier a fait que l’Accord de Statut Avancé du Maroc avec l’UE a été conclu dans la capitale portugaise.

Sur le plan bilatéral donc, une volonté commune d’intensifier les échanges économiques entre les deux pays se confirme. D’autant plus que dans nombre de domaines, une complémentarité bénéfique reste à concrétiser davantage dans les faits. La conférence “Maroc-Portugal: un partenariat stratégique” milite dans le même sens. Tout comme la signature récente du Mémorandum signé par les Ministres de l’Agriculture des deux pays lors du Salon de l’Agriculture de Meknès, est un autre jalon.

Les organisateurs de la conférence de Lisbonne peuvent avoir des raisons d’être optimistes. 

 
Article précédent

Le lexique n’est pas neutre ( par Jamal Berraoui )

Article suivant

Des compétences portugaises pour des potentialités marocaines