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Marrakech a son 1er hôtel galerie

Ouverture au public après 6 mois de travaux d’un concept inédit à Marrakech : un hôtel restaurant dédié à l’art avec une galerie qui propose d’exposer les jeunes talents locaux et étrangers.

C’est un concept totalement inédit qui vient d’ouvrir ses portes au public à Marrakech : un hôtel restaurant galerie d’art. Grands amateurs d’art, ses propriétaires français Alain Saraf et Carole Wasserman, conscients que la seule maison d’hôtes ne serait pas d’une rentabilité suffisante, décident alors d’offrir une attractivité supplémentaire à leur hôtel en permettant à de jeunes talents locaux et étrangers de venir exposer leurs œuvres –peintures, sculptures, poésie, photographies- dans toutes les pièces du riad et d’y organiser des soirées, vernissages, débats susceptibles d’animer l’endroit. Le premier hôtel galerie du Maroc est né avec les deux premiers artistes français qui l’inaugurent, Louise M et Eric Vanstean. Alain Saraf, président chez Publicis pour l’Europe et l’Asie, a investi 2 millions d’euros pour l’achat du lieu et plus de 5 millions de DH pour les travaux d’aménagement et de rénovation, création d’une piscine dans le patio, création d’un spa –aujourd’hui l’élément incontournable pour le marketing hôtelier-, installation de panneaux solaires, réfection de la plomberie, de la façade, des plafonds, de l’éclairage extérieur et intérieur, rénovation de la cuisine… «Pour gagner de l’argent dans le secteur hôtelier, en Europe en tout cas, il faut  miser sur le haut de gamme, explique Alain Saraf : à titre d’exemple, la chambre d’hôtel 4 étoiles se vend à Paris 1 million d’euros avec une rentabilité hors remboursement de la dette de 50%. A ces conditions, l’industrie hôtelière demeure rentable». A Marrakech, ville phare du tourisme marocain, les chiffres ne sont pas les mêmes : «J’ai prévu de parvenir à 10% de rentabilité sur le capital investi dès la 3ème année, poursuit Alain Saraf, et de doubler au bout de 5 ans, décliné en deux tiers pour l’hôtellerie et un tiers pour la restauration, le spa et le sky lounge». Du côté de la restauration, M. Saraf innove également en proposant un système américain très en vogue qui propose d’importer au restaurant l’ensemble des plats cuisinés, effectués dans un laboratoire culinaire extérieur à l’hôtel, celui du chef Olivier Bearzatto, récemment installé à Marrakech.

Quant à la décoration dont le budget s’est élevé à 800.000 DH, elle a été confiée à Carole Wasserman, promulguée directrice artistique de l’hôtel,  qui a personnellement imaginé les meubles en bois, cuivre et métal en leur insérant des points de lumière, le tout réalisé par un atelier d’artisans triés sur le volet créé pour l’occasion. «Notre choix de venir investir au Maroc, a été dicté par une confluence de raisons, conclut Alain Saraf. Une main d’œuvre qualifiée, des ressources naturelles d’une grande richesse, des salaires raisonnables, la demande du pays en nouvelles infrastructures, un système bancaire en évolution. C’est un pays francophone dynamique, qui de plus a adopté les mêmes règles qu’en France pour les secteurs civil, pénal et commercial. Je suis persuadé qu’il y a de la place pour les jeunes leaders et managers français porteurs de projets». Les premiers résultats chiffrés du nouvel hôtel galerie –baptisé le Wow-, ne font pas mentir Alain Saraf, puisque l’établissement a affiché un taux de 55% de remplissage depuis l’ouverture des chambres à la clientèle en mars dernier, avec il est vrai, des tarifs promotionnels d’ouverture de l’ordre de 35%., ce qui n’est pas négligeable étant donné le prix des chambres qui oscille entre 180 et 300 euros par nuit. n

 
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