Culture

Mawazine, le festival des sons mêlés

La 12ème édition de Mawazine Rythmes du Monde qui se tiendra à Rabat, du 24 mai au 1er juin 2013, se prononce pour plus de diversité


P
our un festival où  tous les genres, les styles et les sensibilités ont droit de cité, on multiplie les annonces, histoire de trouver un gîte pouvant loger cet excès de diversité. Et si l’absence d’un thème  précis était, justement, la thématique de Mawazine ? «Rythmes du Monde», sousindicatif de l’évènement, ne comble-t-il pas la case contenu ? A l’arrivée, il y  a à boire et à manger pour tout le monde, partout et pendant une dizaine de jours. La nouveauté proclamée par l’organisation évoque une quadruple prestation en  une, regroupant rap, fusion et musique amazighe sur la scène du Complexe sportif Prince Moulay Abdallah. Le 27 mai, cette dernière catégorie sera représentée par  l’emblématique Izenzaren, dit Nass El Ghiwane du Souss. 

Le plateau verra, par ailleurs, défiler la formation rifaine Numedia et Mellal, originaire de l’Atlas. Le lendemain  soir, ce sont Barry et Mboy qui tenteront d’enflammer les foules. Le 29 mai, les déjà légendaires rappeurs méknassis H-Kayne et Chaht- Man prendront d’assaut les  planches du même Complexe. Pour la soirée de clôture, le 1er juin, ce lieu accueillera Hamid Hadri  et le jeune accordéoniste marocain né en France, Tarik Lamirat auquel  on a consacré un portrait il y a deux semaines. Pour l’association Maroc Cultures, instance à la tête du festival musical le plus doté du pays, cette édition sera plus  diverse que jamais. Avec des ingrédients similaires à ceux utilisés les années précédentes, avec de nouvelles têtes, avec quelques habitués aussi. ■

 
Article précédent

Les salafistes solubles en démocratie

Article suivant

Ce mal étrange qui hante notre sélection nationale de football