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Meryem Belqziz, directrice générale d’Uber Maroc

Portée à la tête d’Uber Maroc en mai dernier, cette ex-consultante de Boston Consulting Group aura la lourde mission de déployer dans le Royaume le service de la société américaine de véhicules de transport avec chauffeur (VTC) Uber, qui a fait l’objet de récentes controverses en Europe et aux Etats-Unis. En effet, d’aucuns s’interrogent sur comment les syndicats de taxis vont-ils accueillir la nouvelle ? Le management de la filiale marocaine qui souligne que leurs partenaires sont des professionnels détenant déjà des licences de transport touristique et transportant des passagers en toute légalité au Maroc, semble serein. A noter qu’en France, le gouvernement français avait décidé d’interdire Uber Pop, suite aux violentes manifestations des taxis qui ont eu lieu partout en France avant qu’Uber France ne désactive dernier le 3 juillet son service qui permettait à des particuliers de transporter des particuliers en ville pour compléter leurs revenus.  Quoi qu’il en soit, la filiale marocaine de la société californienne a procédé ce 21 juillet à l’inauguration de sa période de tests qui durera jusqu’à septembre, à Casablanca. La capitale économique est ainsi la première ville au Maghreb et d’Afrique francophone où se lance l’entreprise qui est déjà présente dans une cinquantaine de pays. Accusée de concurrence déloyale par les taxis professionnels dans certains pays, Uber a fait de l’Afrique l’un de ses terrains de jeux prioritaires où elle est déjà présente, notamment  dans les grandes villes africaines comme Le Caire (Egypte), Nairobi (Kenya), Lagos (Nigeria), Johannesburg, Durban ou encore Le Cap en Afrique du Sud. Ainsi, le Maroc est le cinquième pays africain dans lequel Uber compte proposer ses activités. En effet, pour bénéficier d’un accès complet aux services Uber, il faudra attendre que la phase test soit terminée.

 
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