Financement

Modernisation du secteur public. La Banque mondiale approuve un prêt de 450 millions de dollars pour soutenir le Maroc

Bonne nouvelle pour le Maroc qui vient d’obtenir un prêt auprès de la Banque mondiale pour poursuivre les réformes clés implémentées en matière de gouvernance dans le cadre de sa stratégie gouvernementale visant la modernisation du secteur public.

Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a en effet approuvé le 15 décembre un prêt de 450 millions de dollars, dans ce sens, au profit du royaume. Force est de remarquer qu’au cours des dernières années, le Maroc s’est engagé dans des réformes à long terme et de grande envergure pour améliorer la performance globale du secteur public et promouvoir l’engagement entre les citoyens et l’État.

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Ainsi, s’appuyant sur les précédents programmes de gouvernance de la Banque mondiale au Maroc, le Programme pour les résultats de la performance du secteur public (ENNAJAA) vise à améliorer la performance et la transparence des opérations gouvernementales et des prestations de services.

« Ce programme soutiendra des mesures clés pour aider à maximiser l’impact de la stratégie du gouvernement et à moderniser le modèle de prestations de l’administration publique », a déclaré Jesko Hentschel, directeur pays de la Banque mondiale pour le Maghreb.

Notons que le programme s’articule autour de trois axes dont le premier vise à améliorer l’efficacité et la transparence des dépenses publiques et à parfaire la manière dont les ressources sont allouées. Le deuxième axe vise à améliorer le recouvrement des recettes et le respect des obligations fiscales.

Les administrations publiques aux niveaux local et central sont confrontées à des politiques fiscales complexes qui conduisent à un système de contrôle fiscal sporadique se traduisant par des écarts fiscaux importants qui, à leur tour, réduisent la capacité de financement des principaux programmes de développement.

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Pour faire face à ces contraintes, le programme visera à simplifier le cadre existant en matière de fiscalité locale et à tirer parti des mécanismes de contrôle visant à élargir l’assiette fiscale. Le troisième axe se concentre sur l’amélioration des fondements de la transformation numérique.

Il favorise notamment la connectivité numérique des administrations gouvernementales visant à fournir aux utilisateurs un accès intégré aux services publics, ainsi que la production et la publication de données sur un principe d’accès ouvert à tous.

 
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