Bilan commercial de Fiat Group Automobiles Maroc (FGAM), nouvelles ambitions stratégiques de développement à travers le Royaume et la zone Afrique, notamment avec Fenie Brossette, nouveautés automobiles prévues tout au long de l’année…, Marco Tronchi, pdg de FGAM, revient plus en détail sur l’actualité de son Groupe et sur ses perspectives à venir.  

Challenge. Quel bilan faîtes-vous de l’activité commerciale de Fiat Group Automobiles Maroc à la fin du premier trimestre 2013 ?
Marco Tronchi. Le marché automobile marocain poursuit doucement mais sûrement sa progression. Pour ce qui est de notre Groupe et de nos marques, nous sommes dans l’ensemble satisfaits de ces premiers mois d’activité commerciale durant lesquels nous enregistrons une croissance de l’ordre de 20% par rapport au dernier trimestre de l’année 2012. Nous maintenons nos objectifs de ventes sur des véhicules tels que Panda, Punto et 500. Par ailleurs, nous avons pu accroître sinon renforcer notre présence sur le segment des ludospaces, l’arrivée des Doblo et Doblo Classic ayant fortement contribué à soutenir notre croissance. Alfa Romeo confirme sa croissance par rapport à l’année précédente qui a été exceptionnelle. Nous poursuivons également nos efforts de développement en ce qui concerne le brand Lancia. J’espère qu’au cours des prochains mois, le marché automobile atteindra sa vitesse de croisière.  

C. L’actualité vous concernant, c’est aussi ce partenariat commercial signé entre votre Groupe et Fenie Brossette (filiale du groupe Somed ndlr) qui s’est matérialisé dernièrement par l’ouverture d’un showroom du côté d’Agadir. Vous nourrissez d’ailleurs avec ce partenaire de grandes ambitions tant dans le Royaume qu’à l’étranger ? 
M.T. Effectivement, nous avons bâti avec Fenie Brossette un partenariat stratégique qui s’articule plus particulièrement sur l’extension de notre réseau tant dans le Royaume qu’à l’étranger, notamment en Afrique de l’Ouest. Nous venons de démarrer nos activités communes à Agadir et travaillons conjointement à la mise en place de projets futurs notamment dans la branche automobile. Nous avons bâti un plan de développement qui s’étale sur cinq ans et qui s’articule sur quatre axes stratégiques majeurs à savoir le réseau qui devrait croître, l’organisation interne de Fiat Group Automobiles Maroc qui devrait évoluer, le développement de nos gammes de véhicules et le service après-vente. De la sorte, nous espérons accroître et pérenniser notre présence au Maroc. S’agissant de nos perspectives d’implantations à l’étranger, le Royaume constitue aujourd’hui une plateforme stratégique qui nous permettra de gérer efficacement notre développement commercial, notamment dans les pays francophones de la zone Afrique. 

C. Nous avons le sentiment que le démarrage commercial de la Fiat 500L a tardé dans le Royaume. Quelles en sont les raisons ? 
M.T. Détrompez-vous ! En réalité, nous voulions disposer d’un plus large panel de motorisations avant d’amorcer la commercialisation effective de ce véhicule au Maroc. De la sorte, notre planning de commercialisation est globalement respecté. Toujours est-il que nous avons déjà commencé à communiquer sur la 500L via les réseaux sociaux. Je suis d’ailleurs étonné de l’intérêt suscité par ce véhicule auprès des internautes. Certains ont voulu découvrir par eux même dans notre showroom le véhicule. Nous effectuerons son lancement en grandes pompes dans quelques jours. 

C. Qu’en est-il de la commercialisation de l’Alfa Romeo 4C dans le Royaume ?
M.T. Nous prévoyons de lancer ce coupé sportif courant septembre. Sachez que nous avons déjà pris commandes de deux exemplaires pour deux acheteurs au Maroc et que la liste de notre  carnet de commande commence à s’étoffer. 

C. Comment envisagez-vous l’avenir de Fiat Group Automobiles Maroc durant ces prochains mois ?
M.T. Nous l’envisageons avec sérénité. Le marché automobile du neuf dans le Royaume est en pleine évolution, celui de l’occasion devrait, compte tenu des nouvelles dispositions réglementaires prises par les Pouvoirs publics, lui aussi évoluer rapidement. Nous devons être à l’écoute de ces marchés et saisir les opportunités qui s’offrent à nous. ■