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Objets connectés : les Algériens les plus équipés au Maghreb

Qu’il s’agisse d’une montre, d’une paire de lunettes ou même d’une brosse à dents, les objets connectés ou « smart » envahissent petit à petit nos foyers. Ces derniers sont capables d’obtenir et de partager des informations avec un ordinateur, une tablette ou un Smartphone grâce à l’ajout d’une connexion internet. Bien plus que de simples objets du quotidien, les objets connectés apportent une véritable valeur ajoutée fonctionnelle, pratique et technologique et proposent donc une nouvelle façon d’interagir avec le monde qui nous entoure, souligne l’enquête « Les Maghrébins et les objets connectés » réalisée par l’équipe de recherche « Études et Décisions Stratégiques, EDS » de l’École Nationale de Commerce et de Gestion de Kénitra (ENCGK), avec le soutien technique et logiciel de la société Le Sphinx MEA, visant à mieux comprendre le comportement des consommateurs Maghrébins (Marocains, Algériens et Tunisiens). La révolution connectée ou du web 3.0 a séduit les gens à travers le monde et n’a évidemment pas épargné la région du Maghreb qui compte également de nombreux adeptes d’objets intelligents.

Les résultats montrent que 69% des Maghrébins ont déjà entendu parler des objets connectés (les Tunisiens s’y connaissent le plus avec 81% de réponses positives), parmi lesquels 57% affirment en posséder déjà au moins un (les Algériens et les Marocains se déclarent plus équipés avec respectivement 59% et 58%), note l’étude menée au moyen d’un questionnaire auto-administré en ligne auprès de 534 personnes (51% d’hommes et 49% de femmes), dont 65% sont âgées de moins de 35 ans.

Maghrébins et OC

L’étude montre également que la voiture connectée (55%), l’interphone (40%), la caméra (35%), la Smart Watch (18%) ainsi que le thermomètre connecté (12%) forment le top 5 des objets connectés possédés par les Maghrébins, à l’opposé des lunettes, bijou, capteur de sommeil et vêtements connectés qui figurent en bas du classement. Par ailleurs, 71% des répondants affirment avoir l’intention d’utiliser (ou de continuer à utiliser) ces smart objets.

Une chose est donc sûre : au Maghreb, les objets connectés ont un avenir prometteur, conclut l’enquête.

 
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