International

Œufs contaminés : les dommages évalués à 14 millions d’euros

Des professionnels de la filière avicole en Belgique évaluent désormais à quelque 14 millions d’euros les dommages subis par le secteur suite au scandale des œufs contaminés au fipronil, un insecticide interdit sur les animaux destinés à la chaîne alimentaire.

« Maintenant que nous avons une meilleure vue sur l’ensemble des blocages (d’entreprises), nous estimons le dommage financier à environ 14 millions d’euros », a affirmé une porte-parole du syndicat agricole flamand « Boerenbond », citée mercredi 11 octobre 2017 par la presse. La précédente évaluation, réalisée à la mi-août, était de dix millions d’euros. C’est surtout le nettoyage des élevages qui s’est avéré plus compliqué et donc plus cher que prévu, a expliqué la porte-parole du « Boerenbond ».

Au plus fort de la crise du fipronil en juillet 2017, 86 entreprises du secteur avicole ont été bloquées en Belgique. Trois mois plus tard, onze le sont toujours par l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) : trois producteurs d’œufs, quatre produisant des soupes au poulet et quatre ramassant la volaille. En septembre, l’Afsca avait assuré que la quasi-totalité des produits concernés par le scandale des œufs contaminés à l’insecticide fipronil a été  retirée des rayons des supermarchés en Belgique. Le fipronil, un insecticide utilisé notamment pour tuer les puces et les mites, est classé comme modérément dangereux par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), mais son utilisation dans l’Union européenne est interdite pour tous les animaux producteurs de denrées alimentaires.

Pour rappel, l’utilisation illégale du fipronil sur les poules pondeuses, un scandale qui a secoué l’Europe cet été, a été signalée pour la première fois à la Commission européenne le 20 juillet, via le système européen d’alerte rapide concernant les denrées alimentaires et les aliments pour animaux. La plupart des exploitations étaient situées en Belgique et aux Pays-Bas.

 
Article précédent

Il fait l’actu : Dmitri Medvedev, premier ministre de la Russie

Article suivant

Maroc : le FMI relève ses prévisions de croissance