Energie renouvelable

Parc éolien de Taza : le financement de la 1ère phase du projet bouclé

Le projet de construction du parc éolien de Taza avance bien. Les parties prenantes viennent d’ailleurs de boucler le financement de la 1ère phase de ce projet dont la mise en service est prévue pour fin 2021.

La réalisation du parc éolien de Taza est sur les bons rails. Plusieurs contrats de projet relatifs à la réalisation de la première phase de parc éolien ont été signés le 25 décembre à Rabat par Abderrahim Hafidi, directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Mustapha Bakkoury, PDG de l’Agence marocaine pour l’énergie solaire (MASEN), et Nguyen Huy Cuong Dao, vice-président du groupement EDF Renouvelables (France) et l’entreprise japonaise « Mitsui ».

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Soulignons que les parties prenantes ont également signé des contrats de financement avec le groupement de banques Japonaises (JBIC, NEXI, MUFG et SMBC) ainsi que la banque marocaine, en l’occurrence la BMCE Bank. Il va sans dire donc que le financement de cette première phase du projet, dont la mise en service est prévue pour fin 2021, est bouclé. Force est de noter que la première phase du parc éolien de Taza est composée de 27 turbines éoliennes de puissance unitaire de 3,23 MW fabriquées par General Electric.

Les autorités compétentes indiquent également que l’électricité produite devrait correspondre à la consommation électrique d’une ville d’environ 350.000 habitants. Il faut savoir qu’en ce qui concerne le volet environnemental, le projet permettra d’économiser environ 200.000 tonnes de CO2 par an dans sa première phase. Aussi, dans le cadre de la promotion du tissu industriel national, ce projet prévoit une compensation industrielle à travers laquelle le développeur privé s’engage à investir et à acquérir des biens et des services auprès d’entreprises marocaines.

Enfin, notons que le parc éolien de Taza, d’une puissance totale de 150 MW, s’inscrit dans le cadre de la stratégie énergétique nationale dont l’objectif est d’atteindre 52% de la puissance électrique installée à base d’énergie renouvelable à l’horizon 2030.

 
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