Entreprise

Parker-Hannifin recapitalise sa filiale marocaine SINFA

Le groupe américain Parker-Hannifin renfloue sa filiale marocaine SINFA (Société Industrielle de Fournitures Automobiles). Le leader marocain des filtres pour automobile (à air, huile et du carburant) et applications industrielles vient en effet de réaliser une recapitalisation significative de 74,5 millions de dirhams.

Cette opération, qui a hissé le capital de la société créée à l’origine par la famille Moamah à 156,5 millions de DH et entièrement souscrite par la société PecoFacet B.V (entité hollandaise faisant partie de la division Engine & Mobile Filtration de Parker-Hannifin), vient financer une opération importante d’extension des capacités industrielles basées à Casablanca.

Il faut dire que depuis le passage de SINFA dans le giron de Parker-Hannifin, le projet d’élargir la gamme des produits manufacturés était sur la table. Et c’est aujourd’hui chose faite. Grâce au nouvel investissement, SINFA devra améliorer ses ventes à l’export, notamment à l’endroit de l’export, mais également son flux d’affaires avec son client historique PSA Peugeot Citroën dont l’usine marocaine de Kénitra devra entrer en production au cours du deuxième semestre de l’année en cours.

Rappelons que la famille Moamah (connue pour avoir été derrière plusieurs activités industrielles dans l’automobile, l’irrigation et le second œuvre en bâtiment), avait d’abord vendu en 2007 un bloc de 80% du capital de SINFA à l’américain Clarcol, avant de s’en désengager totalement une dizaine d’années plus tard.

Dans la foulée, Clarcol a été repris par son compatriote Parker-Hannifin, lequel revendique un chiffre d’affaires 2018 de plus de 14 milliards de dollars (plus de 130 milliards de DH) pour un résultat net de 1,4 milliard de dollars (plus de 13 milliards de DH).

Le groupe basé à Cleveland (à l’Etat d’Ohio aux Etats Unis), est le leader mondial des technologies de mouvement et de contrôle. Sa présence industrielle s’étend à une cinquantaine de pays où il dispose de plus de 300 sites de production.

 
Article précédent

L'Elysée aurait choisi Hélène Le Gal nouvelle ambassadrice de France à Rabat

Article suivant

Assises fiscales : place au grand toilettage