Pandémie

Pass vaccinal marocain reconnu par l’U.E. Ce qu’il faut savoir

Le certificat de vaccination délivré par le Maroc est désormais reconnu valide par l’Union Européenne. Cependant, ce n’est pas tout le monde qui est concerné. Explications.

Le pass vaccinal marocain est désormais reconnu dans l’Union Européenne. L’annonce officielle de cette nouvelle mesure a été faite le 15 septembre dernier. « Aux fins de faciliter l’exercice du droit à la libre circulation au sein de l’Union, les certificats Covid-19 de vaccination et de test délivrés par le Royaume du Maroc conformément au système SGC’Cov sont considérés comme équivalents à ceux délivrés conformément au règlement (UE) 2021/953 », peut-on lire dans le texte de la décision européenne.

Lire aussi | Wafa Assurance veut couvrir 65% du marché de l’assurance en Afrique à moyen terme

Sauf que malgré cette reconnaissance du pass vaccinal délivré par le Royaume, force est de remarquer que cette mesure ne concerne pas tout le monde. En effet, de sources concordantes, seuls les ressortissants de l’U.E et de pays tiers résidant au Maroc et ayant été vaccinés dans le Royaume sont concernés par cette mesure qui ne visait donc pas directement le contribuable marocain lui-même. De même, il faut rappeler que l’Union Européenne a laissé le choix à ses pays membres de reconnaître ou non certains vaccins.

Lire aussi | Deux Marocains remportent le prix « IEC 1906 Award» 2021

Ainsi, la France (où les Marocains ont beaucoup d’attache et où réside une importante communauté marocaine) ne reconnaît pas, par exemple, les vaccins russes et  chinois Sinovac et Sinopharm (ce dernier est massivement utilisé au Maroc), car non homologués par l’Agence européenne du Médicament (EMA).

Tout voyageur marocain vacciné avec du sinopharm doit donc être muni d’un test PCR négatif et est également soumis à une quarantaine de 10 jours. A contrario, d’autres pays comme le Portugal ou l’Espagne reconnaissent certains de ces vaccins non homologués par l’EMA, et ne soumettent pas les voyageurs à tout ce casse-tête.

 
Article précédent

Nasser Bourita : «La normalisation des relations avec Israël a suscité un nouvel espoir et ouvert la voie à un élan sans précédent»

Article suivant

Une nouvelle ferme solaire au nord du Maroc bientôt en service