Industrie

Plan d’accélération industrielle : El Otmani précise les contours de la nouvelle approche

Mission accomplie pour la première génération du Plan d’accélération industrielle (PAI) et cap sur la deuxième génération de cette roadmap qui a propulsé le secteur industriel marocain ces dernières années. Le Chef du gouvernement précise les contours de la nouvelle approche qui sera adoptée pour la 2ème génération du PAI.

Selon Saad-Eddine El Otmani, la 2-ème génération du PAI 2021-2025 va miser sur la consécration des acquis et leur généralisation à toutes les régions. Il a donné ce détail lors de la séance mensuelle des questions de politique générale à la Chambre des représentants le 30 décembre. Il a notamment laissé entendre que cette deuxième phase du PAI va intégrer les PME et aussi mettre l’industrie au cœur des transformations technologiques.

« Ce nouveau plan, qui sera élaboré et mis en œuvre en partenariat avec les régions, repose sur des axes liés au renforcement et à l’intégration du capital marocain dans l’Industrie et à l’encouragement de la création de nouveaux secteurs pour la promotion de la commercialisation et des produits, en mettant l’accent sur la dimension régionale, en vue de garantir le développement industriel à l’échelle nationale », a-t-il assuré.

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Le PAI-nouvelle génération– vise aussi à développer la recherche et l’innovation et à promouvoir les capacités technologiques et ce, à travers le lancement de nouveaux systèmes orientés vers l’avenir et l’adoption de nouveaux modes de production de la 4-ème génération d’industrialisation, ainsi que la protection des ressources naturelles du Maroc, apprend-t-on. Saad-Eddine El Otmani a surtout rappelé que le PAI 2014-2020 a permis de créer 54 systèmes industriels en partenariat avec 32 associations et universités professionnelles dans divers secteurs, à savoir l’automobile, le textile, l’aéronautique, l’industrie des matériaux de construction, l’industrie métallurgique et mécanique, l’offshoring, l’industrie pharmaceutique, l’agroalimentaire et le phosphate.

« Le secteur de l’automobile a pu à lui seul créé environ 117.000 emplois directs supplémentaires entre 2014 et 2018, dépassant ainsi l’objectif fixé pour l’année 2020 (90.000 emplois), en plus de la hausse de la capacité de production des véhicules à 700.000 unités par an . De même, il a été procédé à la création de 17.500 emplois dans le secteur aéronautique, en plus de la signature de dix conventions d’investissement », a-t-il insisté.

Il a aussi précisé que la nouvelle vision de l’industrie nationale repose sur la consécration des acquis réalisés et l’adoption d’une nouvelle approche qui prend en considération les défis futurs et les mutations structurantes de l’industrie mondiale à même de réaliser une plus forte et plus large intégration et une durabilité dans les chaînes de valeur mondiales, à travers notamment le renforcement et le développement du contenu technologique. Le Chef du gouvernement a de même insisté sur la place que doivent prendre l’innovation, le développement du capital humain et la R&D dans les mutations structurantes que le royaume est en train d’opérer.

 
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