Capital-investissement

PME Croissance met en vente sa participation dans PayLogic

Six ans après y avoir fait son entrée dans le tour de table, Afric Invest cherche à se désengager de PayLogic. En effet, le gestionnaire de fonds d’investissement dont la maison mère est basée à Tunis, a mandaté une banque d’affaires de la place pour céder ses 30% du capital de cet acteur du secteur de la monétique qui monte en Afrique.

L’objectif, est de faire sortir du capital de la PME créée en 2010 par Mohamed Mekouar (ex-dirigeant d’Upline) et Aissa Slimani (ex-directeur à S2M), le fonds PME Croissance que gère Afric Invest depuis 2012 et qui y avait investi quelques 10 millions de dirhams. Selon de sources proches du dossier, le fonds d’investissement sortant devra réaliser un excellent TRI (taux de rendement interne) au vu de la forte évolution de PayLogic, dont le chiffre d’affaires avoisine désormais la barre des cinquante millions de dirhams (soit plus que le double qu’en 2016, année d’entrée au capital de PME Croissance).

Lire aussi | La famille Sedrati reprend Oncomed avant la méga transaction avec le britannique Kelix Pro

Il faut dire, que les acteurs de Private Equity qui ont accompagné les opérateurs monétiques de la place, notamment le trio de tête coté à la bourse de Casablanca, ont tous eu la main heureuse que ce soit avec HPS, M2M ou S2M (introduite en bourse en 2011 par le même gestionnaire de fonds Afric Invest).

Lire aussi | Un autre acteur de la distribution IT tâte le marché financier

Rappelons, que PayLogic opère dans le développement et l’implémentation de solutions de paiements ouvertes, multicanales et flexibles. La société compte déjà parmi ses clients plusieurs banques subsahariennes, opérateurs télécoms, Switches nationaux et régionaux ainsi que diverses institutions dans plus de cinquante pays autour du globe. PayLogic a développé une expertise en ingénierie de la sécurité électronique et des partenariats avec des leaders mondiaux dans le domaine de la sécurité informatique. Pour PME Croissance, il s’agit de la troisième opération de désinvestissement après Avant Scène et Unisystem Groupe.

 
Article précédent

L’industrie textile fait le pari de la production circulaire

Article suivant

Najat Rochdi nommée Envoyée spéciale adjointe pour la Syrie