Trafic portuaire

Portnet investit 11 millions de DH dans son système d’information

Sept ans après sa création, Portnet réinvestit massivement dans son système d’information.

Portnet, la filiale de l’Agence Nationale des Ports (ANP) qui opère la plateforme communautaire éponyme à travers laquelle tous les partenaires portuaires et extra portuaires peuvent se connecter via un guichet unique pour échanger des documents et effectuer des démarches de commerce extérieur de façon électronique, s’apprête à consacrer une enveloppe de 10,8 millions de dirhams pour faire évoluer son système d’information, notamment à travers le développement d’applications nouvelles et la mise à niveau technologique des briques existantes.

Il faut dire qu’après une période 2015-2018 d’élargissement continu de son portefeuille de produits et services (dématérialisation des documents de l’escale, généralisation de l’échange des résultats de contrôle de l’ONSSA, généralisation de l’enlèvement dématérialisé…), la filiale à 78,8% de l’ANP dispose d’un nouveau plan d’investissement visant à atteindre un taux de dématérialisation des flux proche de 100% contre un peu plus de 70% aujourd’hui (soit concrètement 35 procédures de commerce extérieur actuellement totalement digitalisées).

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Parmi les projets en cours de réalisation dans ce sens et qui requièrent, entre autres prérequis, des investissements IT importants, figurent la généralisation à l’ensemble des ports marocains de la prise de rendez-vous électronique de la sortie des conteneurs et la généralisation de la consultation à distance des factures et de leur règlement multicanal à l’ensemble des acteurs de l’écosystème du Commerce extérieur, la digitalisation de nouvelles procédures, aussi bien en import qu’en export, telles que le bon à délivrer, le bon de sortie, et la saisie de la DUM. 

Rappelons que Portnet est la filiale la plus rentable de l’ANP avec un chiffre d’affaires de 91 millions de dirhams en 2018 (en progression annuelle moyenne de 44% au cours des quatre dernières années) et une marge d’exploitation de 30%. En 2019, elle devra dépasser pour la première fois la barre de 100 millions de DH en revenus.

 
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