Sport

Qatar 2022. Barrage quand tu nous tiens

Ce Vendredi 25 mars 2022, le continent africain et avec lui tout le foot mondial, vont retenir leur souffle. Les enjeux des cinq rencontres, à commencer par ce R.D.C-Maroc qui nous passionne au plus haut point, sont énormes pour que l’on n’y commette pas des erreurs rédhibitoires.

Cinq matchs, à l’atmosphère irrespirable, se disputent pour que les 5 futurs et derniers qualifiés en Coupe du Monde de la FIFA jouent l’aller, en attendant le retour 4 jours plus tard, soit le 29 mars prochain.

Les enjeux des cinq rencontres, à commencer par ce R.D.C-Maroc qui nous passionne au plus haut point, sont déjà trop importants et même vitaux pour que l’on n’y commette pas des erreurs rédhibitoires.

Erreurs qui sont parfois de lourdes fautes politiques, comme ce canard arabophone qui a osé qualifier l’accueil des Lions de l’Atlas à l’aéroport de Kinshasa de « terrorisme ». Et oui, rien que ça et ce mot de « Irhab » affiché pleine page à la « une » du journal ne rend service à personne. Tout au contraire. C’est de la fausse information, du sensationnel bas de gamme, qui, s’ils sont destinés à doper le tirage et vendre du « papier », vont surtout duper le public et salir le peuple ami du Congo.

Ce qui s’est passé à Kinshasa n’est en rien « Irhabi ». Il n’y a rien eu que du très normal et cela se passe tout le temps dans tous les aéroports quand les matchs sont passionnants et passionnels. Et que dire de ces journalistes qui, à chaque occasion, fustigent les responsables du stade en jurant que les joueurs marocains sont privés d’entrainement et qu’eux-mêmes, nos glorieux confrères, trouvent mille difficultés pour faire leur travail.

Un peu de pudeur, messieurs, ce match si attendu soit-il ne sera, au bout du compte, qu’une rencontre de football avec ses joies, ses déceptions, ses bonheurs et ses chagrins. La République Démocratique du Congo, a autant envie de se qualifier pour le Qatar que le Maroc.

Lire aussi | Match Maroc-RDC. Un avion VIP vers Kinshasa

 Au-delà de l’équipe qui sortira vainqueur de ce duel fratricide, il y a deux pays qui se respectent, s’apprécient et ont appris à œuvrer ensemble pour le bien de l’Afrique. Et cela, dépasse de loin les enjeux d’un match de foot où l’une des 2 équipes nationales restera sur le carreau. Si c’est nous, et bien tant pis, d’abord ce ne sera pas la première fois qu’on ratera une phase finale de Coupe du Monde, et ensuite on applaudira nos amis congolais et on leur souhaitera la réussite au Qatar. Et pendant qu’on y est, et que l’on rappelle les excellentes relations que l’on a développées avec la R.D.C, cette puissante nation africaine qui nous a déjà éliminés par le passé.

On en profitera pour clarifier une erreur, ou un oubli, qui date de 1973 et qui a créé toute une fausse légende sur le match Zaïre (ancien nom de la R.D.C) -Maroc comptant pour les qualifications du Mondial 1974. Dans les mémoires des oublieux, on ne parle que de l’arbitrage du Major Lamptey qui a été inique envers les Marocains. Le match a soulevé un tel émoi au Maroc, que la F.R.M.F de l’époque a choisi de ne pas jouer le match retour, de l’annuler complètement pour la sécurité de nos vainqueurs zaïrois. Ces derniers, restèrent à l’hôtel Tour Hassan de Rabat et repartirent avec les points de la victoire sans avoir joué.

A l’époque, le Maroc avait choisi la fuite car les carottes étaient déjà cuites. Avant que d’aller perdre 0-3 au Zaïre, l’équipe nationale du Maroc avait perdu 1 à 4 à Lusaka (Zambie).

Voilà les faits.

Et maintenant, place au match de vendredi où Lions de l’Atlas et Léopards du Zaïre montreront à tous, que le foot africain se joue pour le rapprochement des peuples et non pour provoquer des disputes aussi fausses que gratuites.

Lire aussi | Lakjaa et les Lions de l’Atlas. Parenthèse enchantée … ou cauchemar éveillé ?

Bonne chance à tous. Et ici, on applaudira le vainqueur quel qu’il soit et mardi prochain inchaa Allah, on continuera la fête à Casablanca où se joue le match retour. La RDC sera chez elle comme tous les pays africains qui savent que le Maroc est leur 2ème pays. N’est-ce pas amis Sénégalais qui ont préparé leur barrage face à l’Egypte à Marrakech ?

 
Article précédent

Construction. Un secteur stable selon les données du HCP

Article suivant

La réforme du Conseil de la concurrence actée