Fiscalité

Régularisation fiscale : les propriétaires et gérants de stations services plaident leur cause

Suite aux échecs des précédentes discussions, la fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants de stations service du Maroc vient d’adresser une lettre au Directeur général des impôts (DGI). Les détails.

Dans ce courrier, la fédération, tout en remerciant le fisc de ses efforts et de ceux de ses équipes, déplore le fait que les discussions entre les deux parties n’ont pas abouti à la conclusion d’un accord visant la régularisation fiscale de la corporation. « Je tiens à vous souligner que nous avions initié cette démarche dans une logique de transparence et de collaboration à long terme de notre secteur avec l’administration fiscale. A la suite des différents échanges et réunions, il s’avère, à notre plus grand regret, que nous avons pas pu trouver un terrain d’entente sur une base raisonnable de notre point de vue pour une participation collective à cette opération de régularisation », souligne la fédération.

Lire aussi| Casablanca-Settat : tout ce que vous devez savoir sur la campagne de vaccination

La corporation estime qu’elle ne peut entériner un accord de régularisation basé sur le chiffre d’affaires. « Nous avons à de multiples reprises exprimé à votre administration ainsi qu’aux institutions exécutives et législatives, notre rejet de ce critère qui ne représente de façon fiable ni le volume d’activité réelle ni le niveau de rentabilité des opérateurs du secteur. Par ailleurs, nous avons jugé votre dernière proposition du barème de régularisation très élevé par rapport aux marges réelles du secteur et aux capacités contributives des opérateurs », précise la fédération. Toutefois, les opérateurs réitèrent leur volonté d’initier des rencontres régulières avec l’administration fiscale afin de permettre à ses équipes de mieux cerner les particularités du secteur et les préoccupations des opérateurs.

Lire aussi| Transactions électroniques: le Maroc renforce son arsenal juridique

« De même, notre fédération pourrait écouter et répercuter vos constats et griefs vis-à-vis de notre secteur. Et ce, dans le cadre de l’approche que vous avez initiée en se basant sur la transparence, la proximité et la compréhension pour une meilleure adhésion à l’impôt », conclut la fédération.

 
Article précédent

Transactions électroniques : le Maroc renforce son arsenal juridique

Article suivant

Évolution du coronavirus au Maroc : 3345 nouveaux cas, 391.529 au total, jeudi 10 décembre à 18 heures