Dossier

Réseau routier : un secteur sur les chapeaux de roue

Les efforts du Maroc dans le développement des infrastructures
routières durant ces deux dernières décennies sont indéniables. L’accélération de la construction de réseaux routiers et autoroutiers consolide le positionnement du Maroc en un hub eurafricain.
Au Maroc, les usagers de la route, ont pris toute la mesure des infrastructures routières réalisées, conscients du formidable saut
qualitatif et quantitatif sur précisément ces 20 dernières années. 

Un investissement qui a connecté le Maroc comme jamais auparavant 

Condition indispensable au développement économique, le Maroc devait se doter d’un réseau routier dense et étendu. D’autant plus que le transport routier est dominant au pays. La route constitue le principal mode de mobilité des personnes (90 %) et quelque 75 % du transport de fret, hors phosphates, transitent par voie routière. Durant ces deux dernières décennies, le Maroc œuvre pour élever ses infrastructures aux standards internationaux. Il mène une politique intégrée pour le développement des différents modes de transport. Il a ainsi réalisé d’importants progrès dans le développement des infrastructures de transport : routes, autoroutes, voies ferrées, ponts à haubans, aéroports et ports. Le Maroc a également fait une avancée dans les réformes, de libéralisation et d’introduction de la concurrence dans les différents modes de transport ainsi que l’amélioration de la qualité de service. L’investissement dans le secteur a connu une croissance soutenue durant les dix dernières années. L’ investissement annuel est ainsi passé de 5 milliards de DH entre 2008 et 2011 à 6,5 milliards sur la période 2012-2017. L’investissement de l’État dans le secteur des infrastructures routières devrait encore se consolider annuellement de 7 milliards de DH, avec un investissement de 28 milliards
attendu en 2021.

Un développement à vitesse grand V – Le 1er réseau autoroutier du Maghreb et le 2ème d’Afrique

Pour rappel, la construction de l’autoroute Rabat-Casablanca a débuté dans les années 1970, pour finir en…. 1986. Après les années 1990, l’État s’implique davantage. La construction de l’autoroute Rabat-Tanger débute en 1993, et celle de l’axe Rabat-Fès en 1995. Au début des années 2000, le réseau comptait seulement 400 km d’autoroutes. La Société Nationale des Autoroutes du Maroc ou Autoroutes du Maroc (ADM) a, depuis sa création, investi un peu plus de 55 milliards de DH pour la réalisation d’un réseau autoroutier de 1 800 km, plaçant le Maroc en première position en Afrique du Nord et en deuxième position sur le continent africain. Ces réalisations ont contribué à l’accélération du décloisonnement du Royaume et la consolidation de son avantage compétitif.  Aujourd’hui, les principales villes, grandes zones industrielles, et majeure partie des ports et aéroports sont connectés au réseau autoroutier : 70 % des villes à plus de plus 100 000 habitants, 80 % des établissements industriels, 78 % des lits touristiques, 7 aéroports internationaux et 5 ports majeurs. Avec moins de 5 % du réseau national, le réseau autoroutier capte 25 % de la circulation totale du Royaume. Sur le plan de la sécurité routière, l’autoroute est trois fois plus sure que le réseau national.

Globalement, le réseau routier marocain compte quelques 57.000 km (contre 29.310 km en 1990), dont 43.318 km de routes goudronnées (76%) et 14.016 km aménagés ou à l’état de pistes (26%). Le parc d’ouvrage d’art est de 9936 unités. Le réseau autoroutier est d’un linéaire de 1 800 km avec un parc d’ouvrages d’art de 1 374 unités. Le réseau comprend aussi 1 124 km de voies express (3% du réseau revêtu). Les routes nationales s’accaparent près de 41% du total, les autoroutes plus de 22 %, les routes régionales 20% et les routes provinciales 18%. Le réseau autoroutier est par ailleurs accompagné par une dynamique d’aires de repos, avec restauration et services divers, plaçant cette infrastructure aux normes des grands axes internationaux. 

L’investissement ne s’arrêtera pas là. Afin d’accompagner le développement de ses infrastructures routières, le Maroc a élaboré une feuille de route du secteur à l’horizon 2035. Les axes stratégiques du plan route s’articulent sur plusieurs volets : développement d’un réseau à haut niveau de service avec une concentration autour des métropoles, développement des voies express, modernisation du réseau routier ou encore l’accès à l’offre d’un service adéquat aux usagers de la route ainsi que la sauvegarde du patrimoine dont la préservation constitue la première priorité (environ 53% du budget alloué annuellement au secteur lui est consacré).

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