Portrait

Saad Hamoumi milite pour l’émergence de la PME marocaine

Saad Hamoumi dispose de plus de 25 ans d’expérience, dont une bonne partie dédiée au business development de projets nationaux et internationaux. Très actif dans le domaine de l’entrepreneuriat, le fondateur et DG du cabinet Havard Consulting est membre de la CGEM au sein de laquelle il milite pour la cause des PME/PMI.

Saad Hamoumi a bien roulé sa bosse. Riche parcours professionnel, expertise affinée… Il est indéniablement un cador dans son domaine d’activité. Enseignant chercheur à Paris, il a rejoint la Royal Air Maroc en 1987 en tant que Contrôleur de gestion puis financier. Il quitte cette fonction en 1990 pour devenir Directeur général International Duty Free shops- Maroc. Poste qu’il a occupé jusqu’en 1995 avant de prendre la direction d’Oriflame Maroc de 1996 à 1999. Entrepreneur convaincu, il décide en 2000 de fonder Havard Consulting, un cabinet spécialisé dans le Conseil et l’accompagnement des entreprises et organisations, notamment en matière de développement et innovation, de conseil en management, comptabilité, etc. Toujours à l’affût de nouveaux challenges à relever, Saad Hamoumi rejoint Ulysse voyage en tant que président de 1999 à 2014.

Fervent militant pour la cause des PME marocaines, l’actuel Secrétaire général de la Fédération des Services et Commerce de la CGEM (FSC) est un membre très actif au sein de la confédération. Il a notamment occupé la présidence de plusieurs commissions de la confédération tout au long de ces dernières années. Il est fondateur et membre de la Fédération et Commission PME/PMI dont il a été le président de 2012 à 2015. A ce poste, il n’avait ménagé aucun effort. Il a initié de nombreuses rencontres d’affaires pour convaincre les investisseurs étrangers à investir au Maroc, encourager le tissu des PME/PMI à travers plusieurs initiatives lancées par la commission sous sa présidence.

Saad Hamoumi est également très actif dans la lutte pour l’amélioration du climat des affaires au Maroc. « Malgré le maintien du Maroc dans la catégorie des champions régionaux et africains dans le classement Doing Business,  il se trouve que le climat des affaires reste actuellement morose. Même si les réformes initiées ces dernières années telles que la loi sur les délais de paiement, la régionalisation avancée pour accélérer le développement de nos régions, la transformation digitale et bien d’autres, il n’en demeure pas moins qu’il faut accélérer le rythme et surtout mettre en avant l’entrepreneuriat comme moteur de développement économique et social », confie-t-il. Quant à l’accès au financement des PME/PMI, il soutient que cela pose encore problème malgré le travail concret et pragmatique des acteurs du financement public et privé.

Membre actif de la CGEM

« Il y a également un problème de communication sur les outils de financement mis en place. Nous espérons que le salon smart entreprise Morocco dédié à l’entrepreneuriat aidera à y pallier », poursuit Saad Hamoumi. En effet, le patron de Havard Consulting lance les 19 et 20 novembre 2019 le salon Smart Entreprise Morocco, qui sera une plateforme totalement dédiée à l’entrepreneur au Maroc. « Le sujet principal est l’adéquation emploi-formation et le second est la E-gov. À côté de cela, nous allons nous pencher sur tous les leviers de développement de l’entrepreneuriat au Maroc en s’inspirant des best practices à l’international. Ce salon aura pour objectif d’apporter des solutions concrètes, une boîte à outils pragmatiques et contribuer à l’appui du développement de l’entrepreneuriat en apportant le cadre incitatif et les outils idoines », détaille Saad Hamoumi, qui estime qu’il faut réveiller la volonté entrepreneuriale des Marocains.

« Une politique reste à mettre place pour appuyer cet axe indispensable du développement économique», soutient-il. Le secrétaire général de la Fédération du Commerce et des services se mobilise aussi à l’international pour notamment contribuer à la promotion des opportunités d’investissements et des atouts du Maroc, notamment par le biais des délégations officielles de la CGEM pour représenter son secteur. « La FCS de la CGEM a un rôle primordial comme acteur majeur de la confédération. Elle contribue à mobiliser les acteurs agissant dans un secteur important de l’économie nationale pour pérenniser les entreprises existantes et inciter au développement de nouveaux projets portés par des entrepreneurs marocains ou investissant au Maroc », explique-t-il.

Parcours professionnel

Saad Hamoumi est président du Conseil d’affaires Maroc – Pays-Bas depuis 2011. A ce titre, il participe à la dynamisation des investissements et des affaires entre les deux pays. Il est aussi, depuis 2010, Vice-président de l’Association du Grand Casablanca. Havard Consulting, le cabinet qu’il a fondé en 2000, poursuit son développement. « Harvard consulting joue le rôle de guichet unique privé. Le cabinet répond aux besoins des entreprises et organisations en faisant appel à l’expertise de ses équipes et celle d’experts expérimentés partenaires. Ainsi, un vaste champ de services à l’entreprise est couvert allant du financement, du juridique, de la fiscalité, jusqu’à l’internationalisation….)», détaille l’ancien Consultant Senior pour l’USAID (agence du gouvernement américain dédié au développement international). Docteur en Economie et lauréat de l’Université de Paris Sorbonne, Saad Hamoumi a fait une grande partie de son parcours universitaire en France. Il est titulaire d’un DEA en sciences économiques de

l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, et également d’une Maitrise en Relations Internationales de l’Université Panthéon Sorbonne. Il a plus de 25 ans d’expérience, dont une bonne partie dédiée au business development de projets nationaux et internationaux. Avant de décider de rentrer définitivement au Maroc, Saad Hamoumi a travaillé aux Etats-Unis, notamment dans le domaine de la recherche à l’Université de Californie à Berkeley. Le natif de Berkane a effectué son cursus primaire à l’école privée Abdelmoumen à Casablanca. Il démarre son parcours secondaire au Collège Mohamed 5, et le termine au Lycée Lyautey avec l’obtention de son BAC. Il s’envole alors pour la France où il s’inscrit pour la Licence en économie à l’université Paris 1 Sorbonne. 

 
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