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SADET sur tous les fronts

Le groupe construira deux unités de production dans le Sud et l’Est du pays.

Le spécialiste de préfabrication des composants en béton précontraint, SADET, dévoile ses ambitions à l’échelle nationale et internationale. Dans le détail, le groupe vient d’engager un programme de développement pour les cinq années à venir. Ce dernier porte sur trois axes principaux à savoir, l’augmentation de la capacité de production, l’exportation vers les marchés européens et l’implantation en Afrique. Concernant le premier volet, SADET envisage de réaliser deux nouvelles unités de production dans la région d’Oujda et dans celle de Marrakech, ainsi que l’extension de l’usine de Bouskoura. «Ces investissements qui nécessitent un budget global de 200 millions de DH seront étalés sur trois ans. Ils vont permettre d’augmenter la capacité de production du groupe de 40%», explique Azzeddine Abaakil, président directeur général de SADET. En effet, il est important de préciser que la production de ces deux nouvelles unités, ainsi que celle des usines de Bouskoura et de Témara, seront dédiées exclusivement à la satisfaction de la demande sur le marché local. En revanche, les produits fabriqués dans l’unité de Tanger seront destinés désormais aux marchés de l’export, qui représentent en effet, la deuxième ligne de la stratégie de développement de SADET.

Azzeddine Abaakil, PDG de SADET.

 Investir en temps de crise!

L’Espagne, la France et le Portugal, ce sont les trois pays européens où le groupe a d’ores et déjà entamé sa démarche prospective. «Nous venons d’obtenir les agréments du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) et de marquage CE (Communauté européenne) nécessaires pour la commercialisation de nos produits dans ces pays. Aussi, nous avons réalisé une étude de marché pour évaluer la demande dans ces trois territoires», étaye le PDG. S’agissant du troisième volet qui n’est autre que l’implantation en Afrique, le top management ambitionne de faire de SADET le premier groupe dans le continent. A cet effet, plusieurs contacts ont été établis dans un premier temps, avec les investisseurs Sénégalais, Ivoiriens et Tunisiens. Car, il est important de savoir que l’opérateur n’envisage pas d’aller tout seul sur ces marchés. «il s’agit d’une joint-venture qui regroupera des investisseurs locaux, un fonds d’investissement africain et notre entreprise», ajoute Azzeddine Abaakil. Somme toute, si le groupe lance tous ces projets à la fois, «c’est parce que cette aventure va nous permettre d’améliorer nos performances industrielles et surtout financières. Nous envisageons de passer de 270 millions DH de chiffre d’affaires à 500 millions de dirhams à moyen terme», conclut le PDG. 

 
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