SAEDM : coup d’envoi de la réalisation de PUMA

La Société d’aménagement et de développement de Mazagan (SAEDM) a annoncé avoir lancé les travaux d’aménagement du Pôle urbain de Mazagan (PUMA), dont le coût de réalisation s’élève à 5 milliards de DH.

Les travaux portent sur « une tranche prioritaire » d’une superficie de 200 hectares, dont une partie devra abriter, notamment, de l’habitat collectif, des écoles, collèges, lycées et un campus universitaire, ainsi que des commerces, des bureaux, un hôtel et un village des arts, selon un document de la SAEDM. La deuxième parcelle de cette tranche devra comprendre, quant à elle, un campus Mazagan dédié aux bureaux OCP, le siège pour Jacobs Engineering SA (JESA), l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et un centre d’incubation, précise la SAEDM, une joint-venture entre le groupe OCP (51%) et la Direction des domaines de l’État (49%).

Situé à 90 km au sud-ouest de Casablanca, le site choisi pour l’aménagement de PUMA jouit d’une position stratégique sur la façade atlantique, entre El Jadida et Azemmour, et est desservi par les réseaux routier (RN1 et A5) et ferroviaire par la voie menant à Jorf Lasfar, plus grand port minéralier d’Afrique. Le PUMA comportera 200 hectares de voiries principales et 300 autres d’espaces verts. Près de 600 hectares accueilleront les différentes composantes du projet, notamment la zone résidentielle, le pôle académique, l’espace de recherche et d’innovation, les équipements touristiques, culturels et sportifs ainsi que les zones d’activités tertiaires. Conçu sur un modèle de partenariat public-privé, le programme PUMA, qui devrait voir le jour à l’horizon 2034 et accueillir 134.000 habitants, vise à faire émerger une nouvelle entité urbaine formée par El Jadida et Azemmour, ainsi que d’appuyer l’essor des territoires d’implantation du Groupe OCP, notamment via le soutien de la dynamique de la plateforme industrielle de Jorf Lasfar.

La future zone urbaine est destinée à servir de modèle viable à une cité au confluent de l’essor économique, de la protection de l’environnement, du savoir et de l’innovation. Elle devrait également intégrer trois facteurs majeurs d’attractivité, à savoir une infrastructure de connectivité de qualité, visant à favoriser les usages innovants, un ensemble de services et d’infrastructures dans un cadre lié à l’essor de la région et un pôle académique reconnu permettant le développement de la recherche, du savoir et de l’innovation.

 

 
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