L'édito

Sahara : la sérénité du Maroc [Par Jamal Berraoui]

Le nouveau représentant du Secrétaire général de l’ONU pour le dossier du Sahara reprend son bâton de pèlerin. Alger ne peut pas se dérober, elle est partie prenante du conflit, selon la communauté internationale.

Le Maroc, grâce à sa patience, a engrangé des points décisifs dans ce processus onusien. Celui-ci écarte définitivement l’option séparatiste et le répète depuis plusieurs années. A contrario, il soutient la proposition marocaine d’autonomie, qu’il juge crédible et apte à servir de base de négociations.

Alger a perdu tous ses soutiens parce qu’elle ne propose aucune issue viable et fait clairement de l’inimitié face au Maroc, la pierre angulaire de sa diplomatie. La majorité des chancelleries n’hésitent plus à parler de conflit entre le Maroc et l’Algérie. Le Polisario et sa chimérique république sont passés par pertes et profits.

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La reconnaissance américaine de la Souveraineté marocaine, irréversible, est décisive. Quelles que soient les alternances à Washington, on imagine mal les USA laisser passer un texte défavorable au Maroc, au Conseil de Sécurité.

Les pays du Golfe ont dissuadé Alger de tenter de poser la question du Sahara lors du prochain sommet de la ligue Arabe. Sauf si l’Algérie veut torpiller cette réunion que pourtant, elle accueille.

Le représentant de Gutiérrez, pourra aussi visiter nos provinces du Sud et se rendre compte du caractère mensonger de la propagande adverse.

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C’est fort de tous ces atouts que le Maroc entame la nouvelle phase. Rabat sait que le problème c’est l’Algérie et sa tentation de régler ses crises internes en créant des tensions avec le Maroc.

Le Maroc continue à mettre en avant ses projets de développement, en sachant que le conflit avec l’Algérie va demeurer. Mais, nous sommes sereins, parce que notre cause est juste et nos institutions sont fortes.

 
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